J’ai exercé dix ans comme professeur de FLE partout dans le monde. FLE, ça veut dire français langue étrangère, c’est-à-dire que dans ma carrière de professeur de FLE (prononcé fleu) j’ai enseigné le français à des gens dont ce n’est pas la langue maternelle, et en général dans un pays où on ne parle pas un mot de français. Si le français a un statut de langue officielle comme au Canada, on parle plutôt de FLS, français langue seconde.
Dans cet article, on va faire le tour d’horizon de ce qu’il faut savoir sur le métier de professeur de FLE, en France ou à l’étranger.
Sommaire
Professeur de FLE en bref
Le professeur de FLE a un statut administratif un peu spécial :
- on ne dépend pas de l’Education Nationale française, sauf si on a obtenu le CAPES de FLE ;
- on est souvent en contrat local à l’étranger ;
- et on n’enseigne pas dans les lycées français (qui suivent eux le programme des établissements de France).
Professer de FLE est un super métier pour travailler tout en voyageant. J’ai toujours rêvé d’être professeur de français mais je n’imaginais pas que ce serait sous les palmiers australiens (en 2014, au moment où j’écris cet article) plutôt qu’entre deux ZEP.
Je dois vous avouer que j’ai raccroché mon tablier de professeur en juillet 2019 : j’arrête d’enseigner le FLE après dix ans de carrière. Donc, avant de continuer votre lecture, ouvrez aussi cet autre article où j’explique longuement les aspects négatifs de la carrière de prof de FLE, sa précarité, les faibles salaires d’un prof de FLE, la façon dont fonctionne le marché du travail et la concurrence qu’on y trouve.
Professeur de FLE : quelles études ?
Le master FLE
Pour devenir prof de FLE, il y a plusieurs possibilités. La première c’est de suivre un master de FLE, offert par de nombreuses universités françaises. C’est l’une des rares professions où la maîtrise est reconnue et le Master 2 n’est pas entièrement nécessaire, à moins de viser un poste à responsabilités ou de vouloir partir dans un pays où un master complet est exigé pour le visa (c’est le cas notamment de la Chine). Mais bien sûr, en France on privilégie le diplôme à l’expérience et il faut garder en tête que puisque les recruteurs sont en général Français, il vaut donc mieux avoir un master terminé. Avoir un master de FLE complet permet également de se différencier de la concurrence.
On accède au master de FLE :
- en ayant fait une option FLE en licence de lettres ou de langues ;
- ou un diplôme de niveau L3 appelé DU ;
- ou potentiellement une VAE, une validation d’acquis.
En master de FLE, on étudie la didactique (comment enseigner), la phonétique, les spécificités des différents publics (enfants, adultes, français professionnel…) tout en faisant un peu de linguistique et de grammaire.
Les programmes changent beaucoup selon les universités. Des stages obligatoires s’ajoutent au cursus. On peut faire ce master en présentiel ou à distance, le diplôme final est de toutes façons le même mais les universités n’ont pas toutes la même réputation (les meilleures formations sont à Paris III, Grenoble-Stendhal et Le Mans-Artois-Maine).
Le DAEFLE
L’autre façon officielle de devenir professeur de FLE, c’est de passer le DAEFLE, le diplôme de l’Alliance Française de Paris. Le DAEFLE est plus pratique et moins théorique que les masters de FLE : on traitera plutôt comment enseigner la grammaire, l’oral, le vocabulaire… Ce diplôme est censé préparer les futurs enseignants de façon concrète et vous pouvez le préparer n’importe où dans le monde.
Le prix du DAEFLE peut plus élevé que celui d’un master de FLE – environ 1500 euros. Par contre, si vous voulez un jour enseigner en université, le DAEFLE n’est pas reconnu, et dans certains pays il ne permet pas non plus d’obtenir un visa de travail.
Master FLE ou DAEFLE ?
Pour répondre à cette question qui dépend de votre niveau initial, de vos objectifs et du temps que vous avez à consacrer à votre formation en FLE, je vous renvoie vers ma FAQ sur l’enseignement du FLE, où je discute des avantages et inconvénients du master FLE et du DAEFLE.
Enseigner le FLE sans diplôme
Et enfin la dernière possibilité c’est de ne pas étudier mais de simplement être Français(e) ou francophone. En effet, certaines écoles à l’étranger considèrent encore que parler sa langue maternelle suffit à l’enseigner. Beaucoup d’institutions préfèrent embaucher quelqu’un qui se trouve déjà sur place avec toutes les autorisations de travail nécessaires plutôt que de faire venir un professeur qualifié.
C’est une situation très frustrante pour les professeurs de FLE diplômés. Enseigner le FLE sans diplôme, c’est comme si cuisiner à dîner tous les soirs vous permettait de devenir chef dans un restaurant ! Pour réussir à enseigner le FLE sans diplôme, il faut avoir “de la chance” et être au bon endroit au bon moment. Mais être Français(e), francophone natif ou être parent ne fait pas forcément de vous un bon enseignant, ce n’est pas quelque chose qu’on improvise, il est nécessaire de se former.
Le quotidien du professeur de FLE
Enseigner le FLE en France
Un professeur de FLE peut travailler dans plusieurs contextes. En France tout d’abord, avec les migrants, les étudiants Erasmus ou encore les touristes venus apprendre le français.
Il y a très peu de postes en France :
- pour enseigner le FLE à l’université, il faut déjà un premier employeur avec un certain nombre d’heures annuelles ;
- pour les touristes il n’y a du travail que l’été ;
- et enfin pour les migrants nombre d’associations ont recours à des bénévoles qui, comme leur nom l’indique, ne coûtent rien. C’est un bon moyen pour commencer sa carrière et travailler avec ses premiers adultes, mais ce n’est pas viable, la situation est très difficile et très précaire.
Les salaires en France dépassent rarement 15 euros brut de l’heure et les contrats sont précaires : auto-entreprenariat, CDD d’usage sans congés payés, sans prime de fins de contrats, renouvelable à l’infini sans aucun avantage. Les CDI en FLE sont presque inexistants, et les CDD se raréfient également comme l’attestent les offres d’emploi sur fle.fr.
Prof de FLE dans l’Éducation Nationale
Le FLE est désormais une option au CAPES de lettres modernes, et les titulaires seront prioritaires pour les postes de FLE dans l’Éducation Nationale. Avec mon master FLE, je n’ai jamais été rappelée pour effectuer des vacations dans l’Académie de Paris mais j’ai pu donner quelques heures en complément de mon embauche comme professeur d’anglais en Seine-Saint-Denis lorsque le principal du lycée professionnel dans lequel je travaillais a eu vent de mes diplômes et expériences.
Enseigner le français à l’étranger
À l’étranger, a priori, il y a plus d’opportunités : on peut être professeur de FLE en université, en école bilingue, en école locale, en Institut Français ou en Alliance Française, ou bien tout simplement se mettre à son compte et créer sa petite clientèle.
Mais le problème qui se pose, c’est d’obtenir un visa de travail si l’on part hors Europe et tout simplement de mettre la main sur un poste, car il y a peu d’offres d’emploi officiellement publiées.
Par contre, le gros avantage au quotidien du professeur de FLE, c’est qu’on peut enseigner dans la même journée à des bébés en crèche, puis à des salariés dont l’entreprise travaille avec un pays francophone, à des adolescents blasés par l’école, à de futurs expatriés en France ou à un passionné de vin qui veut comprendre les étiquettes. C’est varié et c’est ce qui me plaît !
Mon parcours
En 2009, je suis partie comme assistante de français en Angleterre avec le CIEP. Puis, j’ai passé deux ans à Jersey, comme assistante de français et professeur à l’Alliance Française de Jersey. Ensuite, je suis devenue lectrice de français au Canada, à l’université de Brandon, Manitoba, grâce au CIEP / France Éducation Internationale. J’ai passé mon master à distance avec l’Université de Paris III Sorbonne-Nouvelle en même temps que je travaillais.
En 2014, j’ai travaillé à l’Alliance Française de Melbourne, en Australie. J’enseignais à des enfants de quatre ans, des adolescents et des adultes. Chaque classe, chaque cours est différent. Tout le monde n’est pas là pour les mêmes raisons, a ses forces et ses faiblesses – certains détestent la grammaire et d’autres parler devant les autres. Mais tout le monde apprend, à son rythme. Puis je suis allée enseigner en université, toujours à Melbourne.
En 2015, j’ai enseigné dans trois collèges-lycées à Budapest, à des enfants et ados entre 9 et 19 ans et cette expérience de prof de FLE en Hongrie a été horrible, une des pires de ma carrière.
En 2016, j’ai galéré car enseigner à Paris est extrêmement précaire malgré diplômes et expériences et j’ai dû travailler comme professeur d’anglais contractuelle dans l’Éducation Nationale faute de trouver du travail en FLE. En 2017, je suis partie au Canada (avec un permis de travail en ma possession) et j’ai passé un peu plus de deux ans à l’Alliance Française de Winnipeg.
Les coulisses du métier de professeur de FLE
Sur le papier, professeur de FLE, ça fait rêver. Mais il faut savoir qu’un prof de FLE a en général un contrat local, soumis donc aux impôts et participations sociales de son pays d’accueil. On ne cotise en général pas pour notre retraite française et les salaires ne sont jamais assez élevés pour souscrire à des plans privés.
En effet, le salaire d’un prof de FLE est souvent calculé selon le niveau de vie local et peut ainsi osciller entre 3 et 150 euros de l’heure selon l’endroit où l’on se trouve dans le monde.
C’est en général l’enseignant qui doit tout prendre en charge lorsqu’il trouve un emploi : son visa, son assurance santé, son billet d’avion, son logement sur place, ses transports, son billet de retour. Les coûts s’additionnent très vite, on ne se rembourse pas toujours en une année de travail et on gagne juste assez pour payer son billet d’avion pour la prochaine destination ou le retour en France. Quand on revient en France, on est sorti du système et se réinscrire à la sécurité sociale et dans les différentes administrations n’est pas facile.
La concurrence dans le milieu du FLE est très rude et décrocher un emploi de professeur de FLE est souvent long et pénible. Les offres ne sont pas toujours publiées, c’est un domaine où le réseau est très important. Il est difficile de trouver son premier emploi lorsqu’on termine juste ses études, surtout lorsqu’on n’a pas d’expérience professionnelle hors stages obligatoires. Les contrats sont souvent de courte durée, quelques mois à un an ou deux. Il est très rare d’être en CDI.
Depuis que j’ai écrit cet article en 2014, j’ai découvert la réalité des profs de FLE. Je parle très longuement de la précarité, de la course à l’emploi, des problèmes administratifs, des rivalités qui existent dans cet article sur les aspects négatifs d’être prof de FLE.
Et pour en savoir plus sur le FLE, ces liens sur le blog satisferont votre curiosité :
– le métier de prof de FLE en résumé
– tous les articles sur le FLE avec des billets d’humeur sur les étudiants ;
– une longue FAQ sur enseigner le FLE ;
– mes conseils pour chercher du travail comme prof de FLE ;
– mon job d’assistante à l’université au Canada avec le CIEP ;
– mon job comme assistante de français au Royaume-Uni ;
– mon parcours ;
– tous les aspects négatifs du métier ;
– un article sur le système scolaire hongrois ;
– un article sur le système scolaire britannique ;
– pourquoi il ne faut pas aller enseigner en Hongrie ;
– salaires et conditions de travail dans le FLE à Paris ;
– pourquoi j’ai arrêté le FLE ;
– des témoignages de profs de FLE en Australie, en Équateur, à Amsterdam,
en Irlande, à Beijing, au Japon, en Corée du Sud et en Afrique.
109 comments
Bonjour, je suis actuellement en master 1 de fle, j’ai trouvé un stage dans un collège avec une prof de fle. Pour ma convention il est demandé les compétences à acquérir pensant le stage, cependant je ne trouve pas de référentiel de compétences pour prof de fle, est ce qu’il y en a un en vrai? Je ne vois pas du tout ce que je pourrais marqué, auriez-vous un conseil ? Merci beaucoup ☺
Bonjour Ana. Je ne suis pas sûre d’avoir une réponse pour toi. Si cela n’existe pas pour l’enseignant de FLE, alors adapte un autre similaire ?
Salut ! J’ai parcouru ton blogue de long en large et bien sûr en travers 🙂
C’était très agréable de lire ton parcours m, tes aventures…
J’ai 26 ans et je souhaitais me réorienter En FLE mais… la situation précaire que tu as un peu connu (notamment en Hongrie) me bloque maintenant 🙁 mais bon je me sent quand même prêt
Sais tu s’il est possible de faire un DU FLE puis master FLE sans avoir eu un bac + 3 dans le domaine des lettres ? J’ai un bac +3 dans le commerce international… et l’enseignement et la culture générale m’ont toujours attiré ! Un peu peur de reprendre encore 5 a 6 ans d’études vu mon âge « avancé »
Merci Dylan pour ces encouragements!
As-tu regardé les pré-requis pour entrer en DU de FLE? Je ne sais pas à quel point il faut avoir un diplôme antérieur en lettres et sciences humaines, chaque université va avoir ses spécificités. Bonne chance!
Bonjour, il est tout à fait possible de faire un DU de fle sans avoir fait une licence dans le domaine. J’ai fait une licence de psychologie, puis un DU de fle et aujourd’hui j’entame le master 1 de fle. Par contre il faut s’accrocher plus que les autres car forcément on a moins de bagages que ceux qui ont fait la licence. Mais c’est possible
bonjour, tout d’abord, merci pour ce blog très éclairant !
j’envisageais de me former au DAEFLE via le CNED. j’ai commencé à étudier les cours de phonétique et de didactique et je suis bien déroutée ! Vocabulaire opaque, quasi inintelligible ; consignes abstraites ; objectifs incertains. Etes-vous passé par là lors de vos études ? Merci de vos conseil et avis. SYLVIE L.
Bonjour Sylvie,
Comme précisé dans l’article je n’ai pas fait de DAEFLE. J’avais déjà un bagage de linguistique et de phonétique via mes études d’anglais en arrivant en cours de FLE donc je n’ai pas trop rencontré de difficultés. Vous pourriez vous adresser aux tuteurs du DAEFLE ?
merci 🙂 et
à bientôt de vous suivre !
Bonjour Sylvie. Je suis intéressée par votre retour d’expérience sur votre formation DAEFLE. En effet, j’envisage une reconversion professionnelle en FLE via cette formation DAEFLE du CNED. J’avoue que je me pose beaucoup de questions quand je me renseigne auprès de différents acteurs car je souhaite travailler en France dans un premier temps et tout le monde me confirme que cela va être compliqué, même auprès d’associations. Si en plus la formation au DAEFLE via le CNED n’est pas aussi concrète qu’elle n’y parait alors je redouble d’interrogations… Je vois que votre premier message date de juillet, vous avez dû avoir le temps de vous faire un avis sur la formation et je serais ravie de le lire si vous êtes d’accord pour le partager avec moi. Merci par avance.
Bonjour Lucy,
Je suis dans la même situation que toi. Et je me questionne aussi. Je suis tombée sur l’article de Kenza par hasard mais peut-être pas. Je J’aime enseigner aussi et voyager mais là je vais réfléchir. Rien n’est facile et tout est incertain quand tu te réorientes. Bonne chance à toi.
Bonjour Kenza,
Merci pour ton article et ta transparence. Je réfléchie actuellement à une reconversion professionnelle comme prof de Fle. J’ai un Master 2 RH et pensais reprendre un an d’étude en DU car je me suis renseignée pas de passerelle possible pour un Master. Du coup ton article me fait réfléchir. Même si j’aime l’enseignement, la difficulté à trouver un emploi en tant que nouveau diplômé et l’âge, sans parler de la retraite me laisse dubitative. J’aimerai vivre à l’étranger mais la concurrence dans tous les domaines est rude. J’ai l’été pour me décider. Ton avis compte je te remercie.
Bonjour Ana. Mon but n’est pas de décourager mais d’avertir, je suis désolée si je suis dure dans mes paroles ! Peut-être que tu devrais t’orienter vers des postes de gestion / coordination ? Tu pourrais y valoriser ton expérience RH. Ca dépend des pays que tu vises mais de petites Alliances Françaises dans de petits pays moins demandés pourraient être une piste.
Bonjour Kenza,
Merci pour ton retour. Non ne t’inquiètes pas, je préfère les gens honnêtes, moi-même je suis dure dans mes propos. En fait, j’aimerais faire autre chose et j’ai pensé à prof pour le côté enseignement et découverte de pays. J’ai pensais au DAEFLE mais je ne suis pas trop pour les cours à distance et en présentiel c’est hors de prix. Je vais réfléchir. Merci encore pour ton éclaircissement.
Bonjour Kenza,
Tout d’abord merci pour ton article que je trouve très complet et clair ! Cependant, j’aurai quelques questions à te poser. Je suis enseignante titulaire depuis 5 ans et mon rêve serait d’enseigner au Canada. J’ai postulé l’an dernier via L’AEFE mais mon dossier a été refusé. Du coup, je me demande quelles sont les démarches concrètes pour accéder à l’enseignement au Canada sans passer par une agence… Je me demande aussi si je dois m’inscrire à un master FLE pour augmenter mes chances d’être prise. On m’a dit que je pouvais être prise sans ce type de master mais si je peux augmenter mes chances, je le ferai ! Par où dois-je commencer dans mes recherches ?? Merci beaucoup d’avance pour ta réponse !
Amicalement,
Nadia
Bonjour Nadia,
Je ne connais pas les pré-requis nécessaires pour l’AEFE et je ne sais pas si un master FLE augmenterait tes chances ou non. Tu peux tout simplement postuler dans différentes commissions scolaires (préférablement à l’ouest, Ontario ou BC) et je suis sûre que tu pourrais obtenir un permis de travail. Par contre il te faudra faire reconnaître tes diplômes et tout le processus pourrait coûter plusieurs milliers d’euros (partir au Canada coûte cher !)
Bonjour Kenza,
Après une 10aines d’années dans le Marketing & la Com°, j’envisage de m’orienter vers l’enseignement du FLE. J’y pense depuis plusieurs années. J’avais été prise à un Master à distance l’an dernier mais n’ai malheureusement pas pu suivre les enseignements. Tes différents articles me font beaucoup hésiter à me ré-inscrire en Master FLE. J’ai eu l’expérience d’animer à plusieurs reprises des ateliers de conversation en français . Cela me plaisait beaucoup d’autant plus lorsqu’il s’agissait d’intéragir avec un public de professionnels (salariés d’ONG, futurs expatriés etc). Ma grosse crainte : le statut précaire, la difficulté de trouver un stage en M2 (ayant + de 35 ans, dois-je m’inquiéter ?) puis un emploi. Est-ce réaliste d’imaginer l’enseignement du FLE avec un statut d’auto entrepreneur et d’être prêt à se déplacer dans des entreprises par exemple? Es-tu repartie travailler au Canada via un PVT ? D’un auter côté, je trouve le métier tellement enrichissant.
Un grand merci.
Bonjour Lucy,
Tu devrais aller jeter un oeil sur le groupe Facebook “Chercheurs d’emploi en FLE” parce que cette discussion revient souvent. C’est à toi de voir : est-ce que tu veux rester en France ou bien aller vivre à l’étranger ? L’âge risque de poser problème pour l’étranger. Oui, j’étais au Canada avec un PVT, à l’époque il y avait des mesures plus protectionnistes (gouvernement conservateur) et embaucher un prof de français de l’étranger coûtait plus de 1000 dollars de frais à l’école. Ca dépend aussi de ton niveau de vie : famille à charge, éventuel prêt etc. Une vie d’auto-entrepreneur a des avantages et des inconvénients. Va sur le groupe, tu auras une idée des tarifs etc 🙂
Oh, merci beaucoup pour ta réponse super rapide ! 😉
Dommage si l’âge est un frein…Après avoir vécu plusieurs années à l’étranger, j’y serais en effet bien retournée. L’autre possibilité serait de partir enseigner à l’étranger en tant que professeur des écoles. Je ne sais pas si l’est possible d’envisager dans ce cas un double Master MEEF et FLE ?! Cela paraît très lourd. Certaines personnes évoquent le fait de pouvoir enseigner à l’étranger comme professeur des écoles sans pour autant faire partie de l’Education Nationale ? (qui exige 3 ans d’expériences avant de pouvoir postuler à l’étranger). J’aimerais beaucoup savoir comment ? C’est un peu la pêche aux infos surtout lorsqu’on y connaît rien.
Un grand merci en tous cas et belle continuation 🙂
Bonjour,
Je suis de nationaliée Tunisienne, j’ai un niveau de 7ème secondaire, ma deuxième langue est le français. Maintnant je suis en Australie ( Sydney ) j’ aimerai bien continuer a apprendre le français pour en avoir du travail. J’aimerai bien en finir avec un diplôme.
Je vous prie de bien vouloir me guider .
Mes remerciement
Bonjour. Vous voulez continuer votre apprentissage du français langue étrangère c’est cela ? avec un diplôme ? Vous pouvez regarder à l’Alliance Française et passer un DELF / DALF ou bien du côté des universités. Bonne chance !
erratum : aussi bien en Belgique qu’à l’étranger 😉
Salut Lucie ! As-tu lu l’article FAQ ?
Je n’ai jamais rencontré de professeur de FLE belge dans ma carrière à l’étranger… ça reste malheureusement un milieu très franco-français. Regarde du côté du DAEFLE peut-être (mais c’est cher et réservé aux AF). Tout dépend de ton projet professionnel en fait. Mais tu devrais te rapprocher de WBI, ils ont beaucoup de postes à l’étranger et ce serait une bonne façon d’entrer dans le réseau !
un grand merci Kenza pour ta réponse!
bonjour et merci beaucoup pour ce blog vraiment intéressant! pour ma part, après mon master en traduction (anglais-allemand) à l’université de Mons en Belgique, j’ai passé un master complémentaire en didactique (toujours anglais-allemand). Pour pouvoir enseigner le FLE (aussi bien en Belgique ou à l’étranger), est-ce que ma langue maternelle française + mes diplômes suffisent? Ou est-ce que tu me conseillerais de passer une formation ? si oui, laquelle ? un grand merci! Lucie
Bonjour,
Je suis en filière L , j’aimerais beaucoup me lancer plus tard dans une formation FLE. J’aimerais savoir si le niveau en français devait être très bon car même si je suis à l’aise dans cette matière est-ce suffisant pour pouvoir prétendre a cette formation ? Il n’y a pas beaucoup de débouchées, et donc j’aimerais savoir si me lancer vers cette formation est une bonne chose ?
Votre site m’a beaucoup aidée, cordialement et merci pour ta réponse .
Bonjour ! Oui, il va te falloir un excellent niveau de français. Tu vas devoir expliquer tout un tas de trucs qui sont innés (pourquoi à Haïti mais au Japon ? pourquoi le subjonctif ? pourquoi certains H sont muets et pas d’autres ?) – le meilleur conseil que je pourrais te donner, c’est de faire une double licence lettres + langues de ton choix. Tu auras deux diplômes comme ça et ce sera plus facile de rebondir !
Merci beaucoup de m’avoir répondu et de m’avoir conseillée ça va beaucoup m’aider dans mes choix d’orientation 🙂 .
Bonjour,
Merci pour ce site très intéressant.
Connaissez-vous le diplôme Pro-FLE ? Il est proposé par l’alliance française de Cali. Quelle sont les différences en termes de débouchés avec le Daefle ?
Bonjour !
Je suis tombé.e sur votre blog par hasard. Je tenais juste à vous dire que je l’apprécie beaucoup. Je m’étais lancé pour devenir professeur d’anglais en France mais je me suis aperçu.e des contraintes géographiques que cela engendrerait. Je désire devenir professeur en Angleterre ou dans des pays anglophones et l’enseignement de l’anglais risquerait de poser problème haha. Je me suis alors tourné.e vers le français qui, bien que moins passionant pour moi, me procurera une position confortable en Angleterre en passant le PGCE. J’aime le métier d’enseignant après tout ! Ayant fini ma Licence LLCER en Erasmus, je candidate un peu partout en France pour un DU FLE pour ensuite intégrer le M1 FLE et partir étudier en Angleterre (encore haha) pour le PGCE !
Bonne journée à toi !
Merci pour ton passage et ton message Hayden! Es-tu déjà allé.e en Angleterre ? Si tu as l’occasion, essaye de faire une année d’assistanat dans une école secondaire. Le système scolaire est vraiment différent et demande un certain temps d’adaptation. Mais je te souhaite du succès !
Bonjour 🙂
Merci pour ton blog qui est riche en informations et super bien présenté !
Sais-tu si lorsqu’on fait un master FLE à distance, on est obligé de faire des stages ?
Cordialement et merci d’avance pour ta réponse !
Bonjour Angélique
2 cas de figures : soit tu es déjà en poste dans l’enseignement et tu demandes une validation de stage (ce que j’avais fait pendant mes 3 années de master) soit tu n’es pas en poste et justement, le ou les stages sont plus que nécessaires pour se faire une idée du métier…
Bonjour !
Je suis actuellement en Master pour devenir prof de FLE et en lisant cet article et les commentaires je commence à paniquer… Je souhaiterai enseigner le fle dans un lycée, voir un collège, au Portugal ou bien au Canada, comme les prof l’anglais ou d’espagnol. Mais d’après ce que j’ai lu, le prof de fle travaille à l’heure et dans plusieurs établissements ? Je suis un peu perdue… Surtout que mes prof à l’université n’aborde jamais le sujet et j’ai un peu peur d’être abandonnée et livrée à moi même à la fin de mon Master… Si vous pouviez un peu m’éclairer sur ce sujet ça m’aiderait beaucoup ! Merci !
Il y a plusieurs façons de faire carrière dans le FLE. Mais si tu sais déjà que tu veux enseigner dans le secondaire dans ces pays-là, mieux vaut te renseigner sur la façon d’obtenir le diplôme de prof sur place. Et apprendre la langue. Impossible d’enseigner en collège-lycée au Canada sans avoir un diplôme canadien ou fait des équivalences avec des cours à rattraper à la fac canadienne (histoire du Canada, ce genre de choses).
Bonjour et merci pour ce blog !
Je souhaite me ré orienter vers l’enseignement après des années dans le Marketing.
J’ai travaillé de nombreuses fois comme animatrice au soutien scolaire et aussi donné des cours à des professionnels de grandes organisations. Il semblerait que certains enseignants aient des doubles casquettes. Mon but étant d’enseigner à l’étranger d’ici 3-4 ans et/ou de proposer des cours de FLE en ligne. Est-ce envisageable de reprendre un Master FLE et de passer le concours de professeur des écoles. Ou y’a t’il possibilité de suivre un Master FLE et de se spécialiser en fonction du public visé ? Merci pour les conseils & éclaircissements :-).
Bonjour. Disons que les deux ne sont pas la même chose. Un master de FLE ne prépare absolument pas au concours de professeur des écoles. Je ne suis pas au courant des dernières moutures mais j’imagine qu’il y a des maths, des sciences… il faut une formation adaptée, qu’elle soit en université ou en candidat libre. De plus, obtenir le concours fait entrer dans l’Education Nationale, et c’est peu compatible avec une envie de partir rapidement. Quant aux spécialités, oui, cela existe sur le papier dans les universités en présentiel (numérique, précoce, alphabétisation etc) mais pas dans les masters en ligne. Il faut aussi savoir vendre sa précédente carrière en entretien. Pas sûre cependant que vous puissiez entrer directement en master, il faudra sûrement faire un DU avant.
Bonjour,
Merci pour ce retour d’expérience très riche.
Je n’ai pas encore tout lu.
Je voudrais savoir si on peut enseigner le FLE si on a comme “bagage” un DALF C2 et un DAEFLE.
Bonjour ! Sur le papier oui mais ça dépend du lieu et de l’institution que vous visez.
Du coup , je flippe , je suis en Master 2 à Poitiers en FLE, et j’arrête pas de lire que c’est un métier difficile et compliqué ! J’ai eu un enfant entre temps et je ne peux pas me permettre de changer de pays à chaque emploi ! ça vaut la peine de continuer ?, sachant que ça nécessite beaucoup de travail, on doit effectuer un stage et créer un manuel !
La décision vous appartient. Mais oui, en effet, c’est compliqué, saturé, bouché, et les profils de mamans ne sont pas prioritaires face à de jeunes diplômés sans attaches… Avez-vous lu mes autres articles ?
Merci beaucoup pour ton article, cela m’a beaucoup orienté! Néanmoins une chose reste floue pour moi : je souhaite prendre le parcours LLCER, et donc après l’option FLE. Mais C’est en 3e année de master que l’on peut prendre FLE ? Et au total combien d’années cela t’a pris pour avoir tout le packaging pour enseigner? Car on nous dit 120h pour le fle mais est ce que on doit fait plus qu’un master bac +5 ?
Merci beaucoup!
Attention, tu confonds beaucoup de choses. La 3e année de master, ça n’existe pas… sauf si tu décides de passer deux ans à faire une année. Personnellement, il m’a fallu huit ans pour tout finir : deux ans en licence de lettres, une troisième année en double cursus L3 de lettres et L1 d’anglais, deux ans pour finir la licence d’anglais et 3 ans de master car j’ai pris 2 ans pour faire le M2 car j’enseignais à temps plein à côté. Les 120h correspondent à l’équivalent de l’option de L3, c’est tout et c’est absolument insuffisant pour enseigner de manière compétente. C’est comme si tu décidais de devenir prof de philo après tes cours de terminale par exemple. Le master complet est préférable.
Merci, tout est dit et bien écrit !
Bilan d’une professeure de FLE âgée de 39 ans. Le FLE est et restera toujours précaire sauf si vous avez beaucoup de chance. Après moult tribulations et périodes vécues à l’étranger, je suis rentrée en France il y a 3 ans et je peux vous dire que j’ai vite déchanté !
Je compte me reconvertir car j’aimerais vraiment me poser, m’installer, avoir un chez moi ! Cependant, avec ce statut si précaire je me retrouve parfois à gagner moins qu’un intérimaire (je ne dénigre pas soyons clairs, j’ai fait de l’intérim mais à bac +, il me semble qu’être payé au SMIC est indécent !).
Tous mes rêves se sont envolés, et je crois que la page doit se tourner, le CAPES impossible pour moi car je ne colle pas aux principes de l’EN, trop rigide et de plus je ne me vois pas bloquée dans le même établissement et la même ville toute ma vie. De plus, cela n’est plus accessible car à l’époque c’était la maîtrise FLE et je ne me vois pas passer le MASTER 2 vu la situation. En effet, j’ai des amis qui ne sont jamais partis de France et qui viennent tout juste de se stabiliser ! Autant dire que ce n’est pas rassurant, sachant qu’en plus ils sont en couple, ils auront au moins eu la chance de pouvoir se reconvertir sans stress contrairement à moi qui suis séparée depuis mon retour !
Je ne sais pas encore ce que je vais faire mais le FLE c’est terminé, lassée, lessivée, épuisée, aigrie par ce travail qui m’a certes beaucoup apporté mais qui au final ne permet pas la sérénité ! Réfléchissez bien avant de vous lancer !
Bonjour Elena,
Cet article optimiste date de 2014. 4 ans plus tard, j’ai roulé ma bosse comme on dit et j’ai pas mal découvert l’envers du décor, notamment avec la situation du FLE en France. J’en ai parlé ici et encore ici
Merci pour ce retour ! Effectivement, il est aberrant de voir de quelle façon sont traités les profs de FLE. Quand je suis sortie de la fac, nous étions déjà au niveau Master que les profs de l’EN en était encore à la licence. On nous “prend” notre travail, je suis désolée. Quand j’entends Macron qui dit que les gens doivent être formés, je m’excuse mais à Bac+5 certains de mes amis qui travaillent dans une structure FLE de la fac sont payés 1300 € net avec 15 ans d’expérience !! On leur demande de former des bénévoles pour assurer les cours de FLE des migrants dans les assos sans être rémunérés en plus bien sûr ! Je me lève en ce moment la boule au ventre ! A 39 ans, séparée, je me retrouve chez mes parents sans perspective d’avenir. Si encore j’avais la chance d’être à 2 mais non car ma situation handicape ma vie personnelle !! Je ne sais pas dans quoi me reconvertir, ni quoi faire pour trouver du travail tellement le marché est caché et quand je vois que les amis qui sont toujours restés ici, gagnent à peine plus que le smic pour un temps plein ça m’exaspère. Dégoût total du métier !! Je voudrais m’acheter un logement, pouvoir me dire je travaille toute l’année mais que faire comme autre métier sans repartir de zéro, sans payer une fortune pour une formation !!! Bref, grosse déprime, vie foutue en l’air !
ben Elena il faut se reprendre ma belle! J ‘ai 44 ans ca fait 10 ans que je travaille pas et j etudiepour le capes. Sinon trouvez vous un petit job a temps plein comme hôtesse d’accueil ou autre chose!!!
Ia Orana tout le monde 😉
alors ce blog est juste génial tout ce que j’aime y est ! Toutes mes félicitations pour votre travail !
Moi j’ai quelques petites questions car cette branche me plait beaucoup, cependant je suis dans une impasse…
J’ai un DUFA ( et d’autres diplômes mais pas à voir avec cela) et une expérience de 3 ans dans ce domaine (oui seulement car j’ai dû suivre mon mari muté en Polynésie).
Je souhaiterai après ce séjour d’expat ne pas rentrer en France et enseigner à l’étranger dans une alliance française ou autre me plairait tellement!
Durant mes 3 années de travail en tant que formatrice, j’ai enseigné essentiellement le français et l’anglais du niveau A1 au niveau A2. J’ai adoré et j’aimerai poursuivre en FLE mais je remarque qu’il faut obligatoirement une licence de lettre ( LLCE, lettres modernes…..)
alors que faire?
à Moorea j’ai pris une patenté et je donne des cours de soutien scolaire en français à un lycéen en première puis à deux jeunes filles qui passent le brevet cette année.
ça pourra être un plus sur mon CV mais j’aimerai profiter de cette parenthèse dans ma carrière pour continuer à passer des diplômes un maximum (le top serait dans le domaine du FLE et donc forcément à distance!). Je sais que dans ma branche certaines formatrices se sont orientées vers le FLE mais comment ? Je ne sais pas ! Il doit bien y avoir une passerelle !
Je suis totalement perdue mais une chose est sûre c’est ce métier que je veux faire !
Merci d’avance pour vos réponses 😉
nana!
Ludivine
Bonjour Ludivine,
Je pense qu’en FLE il faut surtout un master, de préférence complet. La licence, qu’elle soit d’anglais ou de lettres, est accessoire et permet surtout d’obtenir le sésame d’entrée en master. Le DUFA n’étant pas une licence, tu ne pourrais pas entrer en master (même à distance). Et aussi intéressantes que tes expériences soient, elles ne suffiront pas dans le monde très compétitif du FLE à l’étranger. De nombreux pays qui recrutent (Chine, Mexique, Inde) ont besoin de candidats avec des masters pour des raisons d’immigration et pour les pays sans visa, il y a souvent une part de piston et de réseau en plus d’une grande concurrence. A défaut de master, tu pourrais te tourner vers le DAEFLE, un autre diplôme non universitaire préalable à distance mais il est cher (1500 euros) et pas reconnu partout (en termes de pays et d’institutions). Bon courage !
Bonjour,
Merci pour votre site très complet. J’ai une question à propos des visas de travail.
J’ai remarqué que toutes les annonces où l’on recherche des professeurs de FLE dans les Alliances Françaises, il est nécessaire d’avoir déjà un visa de travail. Comment est-il possible d’avoir un visa de travail avant de décrocher le poste? Ou est ce que cette démarche se fait une fois l’entretien fait, et confirmation que nous avons le poste, est-il rapide d’avoir le visa de travail dans ce cas là? Je souhaite postuler pour des Alliances Françaises aux USA.
Je vous remercie pour votre réponse.
Cordialement,
Stéphanie Perche
Bonjour Stéphanie ! Vous avez bien compris le paradoxe. Dans de nombreux pays, le visa de travail doit déjà être en possession du candidat, les écoles ne voulant pas s’encombrer de ces formalités difficiles. S’il est écrit dans l’annonce qu’il faut déjà avoir le visa, toute candidature d’un non-titulaire du dit visa sera rejeté. Du coup, dans de nombreux endroits, les postes sont pris par des femmes d’expat sans diplômes mais avec le sésame du droit de travail. C’est le cas pour les USA. Les postes avec visa sponsorisé sont rarissimes (même pas une offre par an). Je vous conseillerais de viser une autre destination…
Bonjour, je m’appelle Manon, je vais avoir 18 ans est je suis actuellement en Terminal Economique et sociale. C’est à mon âge que se présente la question “Tu fais quoi après ?” malheureusement je n’ai pas de réponse… Néanmoins j’ai déjà plusieurs domaines qui m’intéressent comme les langues (anglais, espagnol et chinois où j’entame ma troisième année), j’ai aussi voyagé à deux reprises en Angleterre, une fois en Espagne et une fois en Chine. Je me suis aperçue que ce sont des choses dans lesquelles je me sens le plus à l’aise par la découverte de nouvelles culture etc. Enseigner me correspond aussi beaucoup.
Je sais qu’à l’heure d’aujourd’hui ce n’est pas facile de trouver du travail c’est donc pour ça que je me tourne vers vous. Peut-on ne vivre que de cette profession ? Pouvez-vous me conseiller ?
Merci d’avance
Manon D.
Bonjour,
Voilà, j’aimerais quelques conseils concernant le DAEFLE.
Je viens tout juste de rentrer de Chine, où j’ai eu l’occasion d’étudier le mandarin à raison de 15h par semaine ainsi que de donner quelques cours (pour le fun) de français à des amis chinois.
J’ai en ma possession un Bac +4 en Arts Numériques ainsi qu’un certificat en tourisme management (3 années en cours du soir).
Ma question est la suivante:
En plus d’un BAC +4, un DAEFLE est-t-il suffisant pour espérer être professeur de français en Chine ? (que ce soit à l’AF, école privée,…)
Merci 🙂
Christophe D.
Bonjour Christophe.
De ce que j’en sais, il y a plusieurs cas de figure. La règle officielle pour enseigner en Chine (visa de travailleur expert) c’est master complet de FLE + deux ans d’expérience professionnelle (un accepté). C’est ce qui est requis pour les grosses Alliances. Les petites Alliances dépendant d’université sont plus souples (pas besoin d’un master de FLE) mais nécessitent tout de même un bac plus 5. Toutes les offres se trouvent sur le site de l’Ambassade de France en Chine.
Bonjour,
Déjà professeure des écoles expérimentée en France, je dois partir aux USA pour suivre mon mari à la fin de l’année scolaire prochaine et je me demandais ce qui était mieux entre le diplôme universitaire ECDF ou le DAEFLE pour compléter ma formation. Sachant qu’en partant avec l’AEFE je pense trouver du travail dans une école aux Etats-Unis, il s’agirait plus de compléter ma formation (j’ai déjà une LLCE espagnol et je vais être en charge de l’enseignement de la langue dans mon école).
Je ne sais pas quel diplôme sera plus reconnu entre les deux aux USA, est ce que tu aurai une idée?
Bonne continuation
Pauline
Bonjour,
Voilà en fait je pensais intégrer la fac d’anglais en septembre et valider l’option fle en finissant le master 2.
Mon projet est de devenir professeure de français en collège ou lycée anglophone aux Etats-Unis (de préférence New York), mais de manière permanente, ou en tout cas pour le plus longtemps possible.
Est-ce que c’est possible ?
Est-ce que les postes de professeur de français à New York sont ouverts de façon égale aux américains ayant fait des études de français et aux français ayant fait des études d’anglais avec option fle ?
Parce que je ne voudrais pas me lancer dans un projet de vie qui ne m’apporterait pas une situation globalement stable.
Merci d’avance pour ta réponse 🙂
Mathilde
Bonjour Mathilde. Le problème avec les Etats-Unis c’est la question du visa, l’autorisation de vivre et travailler sur le territoire américain. Pour employer un étranger, toute entreprise doit faire de longues et coûteuses démarches (plusieurs milliers de dollars) qui justifient pourquoi ils n’embauchent pas un Américain. Donc il n’y a pas d’offre d’emploi pour postuler comme professeur français avec des diplômes français qui habite encore en France… Si tu veux absolument vivre à New York, il faudrait mieux que tu ailles passer l’équivalent d’un master enseignement aux Etats-Unis, cela te donnerait un peu plus de possibilités pour rester y vivre. Mais ça n’est pas garanti non plus.
Merci beaucoup pour ta réponse 🙂
Merci ! 🙂
En tout cas ton blog est grandiose! J’envoie le lien à tous mes collègues 🙂
Bon courage à toi et un grand coucou à la ”communauté FLE” 😀
Grandiose ? c’est gentil merci 😀
Bonjour,
Votre article est super intéressant! J’aimerais savoir ce que vous avez pensé de votre expérience à Jersey. Cela m’intéresse : ) (ambiance d’île, espace plus petit) 🙂
Merci et bon courage!
Haha, il y a des postes en ce moment ! les choses ont changé depuis que j’y étais mais l’équipe était extraordinaire. Après le travail d’assistant n’est pas toujours gratifiant, il est très difficile de se loger convenablement et impossible de se lier avec des locaux. Il est aussi malaisé de sortir de l’île voyager à part pour aller à Londres ou St Malo. Et la météo n’est pas très bonne…
Bonjour, je suis en première L et j’effectue quelques recherches ce soir pour définir un peu plus mon projet et je suis tombé sur ton blog qui est très jolie et très intéressant ! En effet je souhaite devenir prof depuis longtemps déjà et si possible prof de français à l’étranger ( plus particulièrement en Angleterre), toute ces informations sont géniales mais je crois que je suis perdu dans les possibilités, j’aimerais alors, si tu as le temps, prendre part de ton avis basé sur tes expériences 🙂 que me conseillerais- tu comme études ? LLCE, LEA ou sciences de l’éducation ? Quel master pour quel diplôme ? Et est ce que je peux compter sur ce métier pour en vivre toute ma vie ?
Merci d’avance et bonne soirée
Aziliz
Salut ! je t’envoie un mail dans ces prochains jours avec toutes les explications sur l’enseignement du français en Angleterre, via un diplôme qui s’appelle le PGCE, l’équivalent de notre CAPES. A très vite 🙂
Bonjour!
Petite question, je ne trouve nul part la réponse peut-être sauras-tu m’éclairer .. J’ai un Master2 MEEF (prof) Arts Appliqués et j’ai le CAPLP Arts Appliqués. Cette année je fais assistante de français. J’hésite entre passer le DAEFLE et lâcher 1500euros ou attendre mon retour, m’inscrire à la fac et passer un diplôme universitaire FLE avec un prof, des cours sur place … et sans doute un coût moins élevé. La question est: est-ce qu’avec mon parcours je peux enseigner le FLE à l’étranger uniquement avec un DAEFLE ou DU FLE? Si oui, lequel me conseillerais-tu?
Un grand merci!
Bonjour Lu ! Je t’envoie un mail avec plus de détails mais dans les faits, un DU ne vaut pas grand-chose, c’est simplement un niveau L3 et une passerelle avant un master. Il n’est pas du tout reconnu à l’étranger.
salut !
ton blog est vraiment top, tu écris bien et c’est intéressant 🙂
je voulais savoir, pour faire un master FLE, faut absolument une licence de langues ?
Si on a déjà un autre master et pas une licence de langues (anglais par exemple ou lettres) forcément on peut être admis ?
En tout cas, c’est intéressant ton avis sur l’australie et le canada pour une futur voyage 🙂
ps : tu as lu déjà je pense cet article qui dénonce les conditions des profs FLE…mais sait on jamais.
http://www.christianpuren.com/2011/12/05/un-courrier-d%C3%A9non%C3%A7ant-la-situation-des-enseignants-fran%C3%A7ais-de-fle-%C3%A0-l-%C3%A9tranger/
Salut! J´adore ton blog!! Merci pour cet article.
Seulement, j´ai une question: je suis inscrite au master 1 DUFLE à Grenoble, est-ce beaucoup de boulot?
J´habite en Espagne et je prépare les concours d´instit…J´ai assez peur d´avoir trop de boulot en faisant ce master…
Merci d´avance.
Hajiba Johanna.
Bonjour Joana,
Oui le master de Grenoble est réputé pour être très difficile. Je suppose qu’il va falloir établir un ordre de priorité (le FLE ou le CRPE) et peut-être décider de faire le master FLE en deux ans, semestre par semestre ou choix d’UE en fonction de l’organisation des examens. Bonne chance !
Bonjour,
Je viens de tomber sur ton blog que je trouve très intéressant, avec toutes ces informations que tu nous donnes.
Une question me taraude: gagne t’on suffisamment sa vie pour être à l’aise ou est-ce un peu juste?
Je me doute que la réponse en fonction du nombre d’heures que l’on effectue, mais selon ton expérience?
Je sus actuellement directeur d’une agence immobilière mais je m’ennuie. Du coup, je suis revenu à mes premières amours et me suis inscrits au DAEFLE au CNED.
Je sais qu’en devenant professeur FLE je vais baisser mes revenus mais ce n’est pas trop grave. Je préfère gagner moins et m’amuser en bossant que l’inverse. Mais tout ceci dans une moindre mesure tout de même.
De plus, si je parviens à obtenir le diplôme, j’aimerais commencer cette nouvelle vie professionnelle en Angleterre. Est-ce facile d’y commencer?
Je pourrais te poser un million de questions, mais ces deux là me semblent être les prioritaires.
Avec ton aimable retour.
Christophe
bonjour Kenza,
ton blog éclaire ma lanterne mais reste une question en suspend à laquelle tu pourras peut être répondre…
je suis titulaire d’un DUFA ( formateur d’adultes) , d une expérience de 5 ans dans un cfa en métropole en tant qu enseignante en farncais/ hist géo et de 2 année en classe de ce1 dans une ecole privée de mayotte. Je souhaite m expatrier une nouvelle fois. Je pense qu’un diplôme en FLE serait un plus. Seulement, je ne sais pas ce qui est le mieux: une année pour un L3 FLE par correspondance avec La réunion ou le DAEFLE via le CNED.
Qu’est ce qui est le plus reconnu, selon toi?
J’adresse ce message à Kenza mais tous les témoignages et conseils sont les bienvenus.
claire
ps: Si Mayotte vous branche, je peux peut être vous aider. claire.baudel chez yahoo.fr
bon courage à toutes et tous
Claire, je me permets de te répondre, j’ai vu passer ton commentaire (et je connais Mayotte 😉 ).
Je suis formatrice de profs de FLE et je peux te dire que ni la L3 ni le DAEFLE ne te suffiront pour enseigner à l’étranger car tu seras souvent en concurrence avec des étudiants ayant un master. Néanmoins, le DAEFLE est connu (et parfois reconnu), et si tu n’as pas beaucoup de temps ou pas envie de te lancer dans un master, cela pourra te servir. La L3, en revanche, va te décevoir car elle a toujours une dominante et juste un ou deux cours de FLE par semestre.C’est une intro pour le master et cela ne suffit pas.
Si tu as des questions, n’hesite pas 😀
Merci Estelle pour ta réponse.
Cela fait quelques temps que je surfe sur les site d’établissements à l’étranger. J’ ai constaté qu’ils demandaient ( pour certains) le DAEFLE, surtout ceux en partenariat avec l’AEFE. Je m’imaginais que le diplôme en poche et mon expérience pouvaient suffire.
Concerrnant la Licence, tu viens confirmer mes craintes…
Il va falloir que je retarde mon projet et que je remette le nez dans les études…. J’ai lu qu’il y a un centre test DAEFLE à Mamoudzou. Je vais me tourner vers eux.
Si j’ai bien compris, il faut s’incrire via l’AEFE et suivre les cours du CNED et…. régler la somme de 1500 euros…
Je vais également appeler l’AEFE Paris et suivre leurs consignes.
Encore merci pour l’attention portée à ma demande et ta réponse.
Si tu me le permets, je me permettrai de te solliciter une nouvelles fois pour des questions plus affinées.
claire
Joie et bonheur de tomber sur un article comme le tien Kenza! Merci ! Depuis quelques temps je pense me diriger vers un DAEFLE ( juste un bac L en poche et à 29 ans, les études longues non merci!) mais vu les sujets sur d’autres sites et forums qui expliquent que c’est trop compliqué, je commençais à perdre espoir! Et la Corée du Sud pour moi aussi! Juste un grand merci!!!
Merci Jenny. N’hésite pas à m’envoyer un mail si tu as besoin d’un peu plus de conseils 🙂
Bonjour,
Même si votre commentaire date désormais, je souhaiterai m’entretenir avec vous afin d’en savoir plus sur votre formation, voulant moi-même devenir Professeur FLE en Corée du Sud.
Pourriez-vous me renseigner ?
Je vous remercie d’avance,
Florentine.
Bonjour,
Je suis une formation pour devenir Professeur FLE en Corée du Sud.
Je dois également rédiger un dossier. Ayant pour objectif de présenter quelque chose d’intéressant je souhaiterais intégrer des Interview de professeurs vivant l’expérience au quotidien.
De fait, accepteriez-vous de m’accorder un peu de votre temps afin de perfectionner mon dossier?
Au fait, c’est un super blog! ^^
Bien sûr Anaïs. Et ne me vouvoie pas, je ne suis pas si vieille ! Mon adresse est cupsofenglishtea chez gmail.
D’accord merci beaucoup 🙂
Coucou! Je suis passé par ce blog et j’ai vu ton commentaire! Je me demandais car faisant une licence LLCE anglais dans l’optique de faire master FLE, je me demandais si pour être en corée du sud étant prof FLE il faut être billingue en coréen ou l’anglais/français suffit? Merci…
Bonjour,
Même si votre commentaire date désormais, je souhaiterai m’entretenir avec vous afin d’en savoir plus sur votre formation, voulant moi-même devenir Professeur FLE en Corée du Sud.
Pourriez-vous me renseigner ?
Je vous remercie d’avance,
Florentine.
Bonsoir Kenza,
Je découvre ton blog en lançant une recherche “images” avec les mots clés “prof fle”. En effet, je cherche une image à afficher sur mon profil LinkedIn 🙂
Alors tout d’abord ton article est passionnant pour une prof de FLE en devenir comme moi. Ayant suivi la formation du DAEFLE, je manque largement de contacts dans le milieu, et d’informations comme celles que tu décris.. merci donc!
Et ensuite, je voulais te demander ta permission de copier ton image “bonjour” pour l’afficher sur mon profil LinkedIn, qui, je l’espère m’aidera à obtenir un poste 🙂
Pas de soucis et bon courage dans ta recherche !
Même si ça ne doit pas être facile tout le temps car tu bouges beaucoup, d’un autre côté, c’est pleins de nouvelles rencontres et de nouveaux pays à découvrir. Je trouve que c’est chouette de pouvoir mêler ta passion pour la langue française et les voyages ! 🙂
Comme tu dis, il y a des inconvénients mais aussi des avantages certains !
J’ai passé le DU avant d’aller au Japon, et je comptais faire le Master 1 (Grenoble à distance), mais vu le programme, je me suis dit qu’ils se payaient notre tête (à nous, pauvres étudiants dans les îles :). J’avais trouvé un stage vraiment côté à l’université Sophia de Tokyo, mes professeurs français n’ont JAMAIS voulu m’écrire de lettre de recommandation … parce qu’ils ne m’avaient jamais vue *amertume bonjour*. J’ai lu les cours malgré tout, mais … dur dur, la confrontation théorie / terrain.
Au final, c’est gratifiant mais pour pas grand chose (à moins d’avoir de l’expérience, des opportunités, la fougue de la jeunesse :D). D’ailleurs, je connais des professeurs qui ont fait leurs carrières à l’étranger et à qui ça a réussit. Mais pour beaucoup ça reste vraiment difficile comme tu le dis (question concurrence). À Tokyo, je me suis fait mon réseau d’élèves, mais au final, je voudrais évoluer vers autre chose (sans me départir de la francophonie comme contexte).
Bref, j’espère que ton expérience en Australie est extra :).
Pas cool le “je t’ai jamais vu je t’écris pas de lettres”, heureusement les profs de la Sorbonne sont un peu plus ouverts… bonne chance pour ta “reconversion” !
J’ai vu passer ton commentaire dans mes mails Amélie-Marie et c’est vrai que cela n’a pas l’air cool mais il est tout de même difficile de recommander quelqu’un qui n’est pas diplomé quand on envoie tant de diplomés chercher du travail et surtout, quelqu’un qu’on ne connait pas du tout. On ne peut pas savoir qui est la personne, si elle est sérieuse ou non. C’est aussi une responsabilité de faire une lettre de recommandation tu sais. Je pèse chacun de mes mots quand j’en fais une pour mes étudiants et Grenoble étant une fac réputée, c’est normal qu’on te l’ai refusé.
Quant au contenu, je peux te dire qu’ayant observé des centaines d’enseignants depuis le début de ma carrière à l’université, les apprentissages des masters ne sont pas négligeables et c’est peut-être aussi pour cela que ton expérience ne semble pas t’avoir tant plu mais je ne préjuge pas de ta compétence, il y a aussi quelques enseignants qui n’ont pas de master et sont très bons 😉
Je suis d’accord Estelle… C’est difficile de trancher dans la dichotomie profs qualifiés pas qualifiés. Pour avoir fait les deux je suis plus que consciente de mes erreurs du début mais j’ai joué le jeu et j’ai fini cet horrible master. Et je ne le regrette pas !
Je trouve cela génial, pouvoir combiner un métier que tu aimes aux voyages et découvertes d’un pays. Même si bien sûr il faudra un jour penser à la retraite, tu fais vraiment bien à mon avis d’en profiter autant que possible avant peut-être d’avoir une vie plus “conventionnelle”
Merci pour ton gentil petit mot ! C’est d’autant plus appréciable que je suis tombée dedans par hasard. Mais tu sais, je crois que je vais essayer de revenir au Canada, ça me manque vraiment…
Oui, après si tu as trouvé le pays qui te convient le mieux…
Mais au moins le jour ou tu viendras pour de bon au Canada, tu auras vue plein de belles choses et d’autres cultures.
Profite à fond !! profite pour nous, qui nous sommes trop vite installés dans une vie plan plan ^^
Et autre complément sur le master 2, sans lui, pas de visa dans certains pays du monde ! Ainsi en Chine, il faut master 2 + 2 ans d’expérience pour obtenir un premier poste, selon les critères pour l’obtention du visa.
A noter aussi que pour l’instant je n’ai jamais eu aucun collègue avec enfant, sauf lors d’un passage dans une grosse école parisienne avec quelques CDI (2 employés en CDI avec enfants sur une trentaine de prof en fonction à ce moment là)…
Oui pour la Chine, ça se durcit mais je connais des lecteurs en université sans aucun diplôme.. C’est super intéressant ce que tu dis sur les enfants, je n’y avais pas pensé ! (forcément) – et j’espère que la situation se débloque et que vous partez bientôt !
IL faut tout de même préciser qu’il est vraiment préférable de terminer son master 2 pendant qu’on est encore dedans. De plus en plus d’écoles de langue prennent les candidats les plus diplomés et pour un retour en France, le master complet sera indispensable (il y a tellement de candidat qu’un enseignant non diplomé passerait après les autres). Beaucoup d’enseignant qui avait l’ancienne maitrise sont d’ailleurs obligés de reprendre leurs études pour avoir un cdd ou des responsabilités qui nécessitent le master complet. Et c’est toujours dur.
Quant aux enseignants qui sont seulement natifs, c’est une pratique qui est vraiment à combattre. Il faut défendre nos emplois et notre formation sinon cela veut dire qu’elle ne sert à rien (et je peux te dire que ce n’est pas vrai, la différence est flagrante entre un enseignant formé même mal ou peu et un enseignant pas du tout enseignant). Même pour les cours de “conversation”, il faut être formé !
Je ne savais pas pour le capes par contre. Je vais aller voir ça 😉
Le Capes, c’est nouveau de cette année ! Oui bien sûr je ne peux qu’être d’accord avec toi même si dans les faits, il y a encore pas mal d’endroits qui privilégient la situation légale à travailler dans le pays (hors Europe) que les diplômes… ça a été dur mais je ne regrette pas d’avoir terminé le mien de master !
Cet article est parfait pour moi! J’ai toujours voulu être prof soit d’anglais soit de français et quand j’ai réalisé que je pouvais enseigner ma langue à l’étranger j’ai dit bingo!
Ce qui me plait dans ce travail (même si je suis loin d’y être) c’est comme tu dis la multiplicité des profils des élèves: enfants, ado, adultes, riches, pauvres… etc! Et comme j’aime voyager c’est un peu l’idéal aussi, au moins pour les débuts.
Merci pour l’article 🙂
Voilà 🙂 je pense m’arrêter de sauter de pays en pays à un moment mais en attendant, c’est plutôt cool ! Tu entres en quelle année de fac ?
J’aime 🙂 Perso j’étudie pour être professeur des écoles, idéalement dans les écoles françaises installées à l’étranger, ce serait le top ! Et du coup cette année comme j’ai plein de temps (je redouble juste 2 UE de mon M1s, ça fait genre 3h/sem haha) je me suis lancé dans le master FLE aussi, à distance ! Au final je suis sûre que ton blog m’a un peu soufflé l’idée ! Avec deux master dans la poche je devrais avoir toutes mes chances pour enseigner tout en voyageant ! 😀 J’ai hâte !
Excellente idée ! Avec la combination des deux tu trouveras sans problèmes. Quelle université tu as choisi ?
Malheureusement la passion et la stabilité financière ne vont pas toujours de paire 🙂
C’est rigolo ça fait plusieurs fois que tu écris justement des articles sur des sujets auxquels je pense! haha tu es plus rapide que moi! 🙂
En tout cas ça a l’air bien sympa ton programme du moment!
C’est vrai ?! Désolée ! mais tu peux les écrire quand même il y a forcément des points de vue et ressentis différents 🙂
Oui c’est sûr! 🙂
Pour rajouter la petite contribution: on peut être prof de FLE indépendante, une peu comme un consultant ou une profession libérale, et cumuler plusieurs clients.
Oui tu as raison ! De façon plus ou moins officielle (pas mal de non déclaré ici en Australie). C’est ce que tu vas faire cette année ?
Bonjour Pomdepin,
je sais que le post date, mais avez vous pu exercer en tant que prof de FLE indépendante?
Le format me plaît beaucoup. Avez vous fait une formation en particulier?
Merci à vous.
Merci pour ce résumer parfait ! 😀
Je t’en prie ! N’hésite pas si tu as plus de questions 🙂