Même si voyager n’est plus à l’ordre du jour, j’ai des articles en retard et ces deux jours à Kep font partie de la longue liste d’articles à écrire, peut-être, un jour. Alors le voici !
Kep et Kampot sont deux villes au sud du Cambodge, réputées pour le poivre et le crabe. Nous avions décidé de visiter Kep et pas Kampot, mais je ne sais plus trop pourquoi ! On y est arrivées un matin de février, après environ 2h30 de route depuis Phnom Penh en minivan.

Premières impressions de Kep
Il y a la plage ! Mais aucun touriste à l’horizon.

La ville est installée le long d’une route poussiéreuse, ou tout du moins ce qu’il en reste.
Kep, baptisée alors Kep-sur-Mer, était le lieu de villégiature le plus populaire du Cambodge lors de la colonisation française. Mais à l’ère des Khmers rouges, toutes les belles demeures coloniales ont été abandonnées et beaucoup sont en ruines (je me souviens des maisons sur la route, je n’ai pas de photos mais j’en ai trouvé une ici).
Aujourd’hui, c’est Koh Tonsay, Rabbit Island, qui fait le bonheur des vacanciers et la plage s’est déplacée à Sihanoukville. Kep se développe cependant beaucoup, avec un focus sur le tourisme responsable.

Le parc national de Kep
Kep a un parc national absolument génial, à l’accès gratuit / à un dollar selon les sources. Le sentier principal fait environ 8 kilomètres de long avec plusieurs points d’intérêt (une carte du parc national de Kep se trouve ici) et la randonnée n’est pas difficile, ça monte juste un peu.


Il y a une ferme de papillons sur le sentier, la Kep Butterfly Farm, mais les infos sont rares sur Internet. C’était ouvert lors de notre visite et nous avons pu nous y promener librement mais ce n’est probablement pas la meilleure façon de visiter les lieux, entrer sans payer ne permet pas de soutenir l’économie locale.

Après notre randonnée dans le parc, on a fait un truc pas très honnête mais tant pis : on a été se baigner dans un hôtel avec une piscine, contre une consommation au bar de l’hôtel. Et on a été boire un coup sur la plage pendant le coucher de soleil avant de manger la spécialité de la région : du crabe au poivre !

Autour de Kep
On a dormi dans une guest house tenue par des Français, qui nous ont arrangé un tour en tuktuk le lendemain pour aller voir plusieurs points d’intérêt autour de Kep. J’ai perdu le nom de l’auberge et je ne vous la recommanderais de toutes façons pas, le courant n’est pas du tout passé avec les propriétaires.

Visiter une ferme de poivre
La première des quatre étapes de notre tour aux alentours de Kep, c’était la visite d’une plantation de poivre. Je ne me souviens pas de grand-chose sinon qu’on a eu une visite guidée (en anglais probablement) et que ce n’était pas du tout la saison, tout était vert. Le poivre mûrit à partir de mars et nous y étions mi-février ! Mais c’était joli quand même.

J’ai ramené du poivre acheté dans la boutique de souvenirs en Australie puis en France pour l’offrir à mes parents. J’ai bien fait rire la douanière australienne quand j’ai voulu le déclarer d’ailleurs.


Cette plantation avait une plateforme pour mieux voir les arbres d’en haut. La ferme produisait du poivre rouge, noir et blanc et le poivre de la région de Kampot bénéficie d’un label qualité de l’agriculture cambodgienne.
Wat Kiri Sela
La deuxième étape, ce sont les grottes sacrées de Wat Kiri Sela, à environ 25 km au nord de Kep. Ce lieu est particulièrement prisé des enfants, qui sautent sur les touristes pour pratiquer leur anglais et espèrent glaner quelques pièces en servant de guide avec des lampes de poche. J’ai trouvé très difficile de leur dire non, comme partout au Cambodge d’ailleurs.

Les grottes sont un vrai labyrinthe, il y en a plus d’une centaine interconnectées. J’ai écrit dans mon carnet de voyage que notre chauffeur ne voulait pas nous accompagner au début mais qu’il a fini par nous rejoindre. Pourtant, j’ai l’impression qu’on a manqué le plus beau du site. Les grottes sont parsemées de Bouddha et de signes religieux, mais il y a également des singes, des autels, des escaliers qui permettent de lier les grottes entre elles jusqu’à un immense lac encastré dans la pierre.


Les marais salants
Le poivre et le crabe ne sont pas les seules richesses de la région de Kep-Kampot. Il y a également des marais salants.

Les pêcheurs
Dernier arrêt de cette balade : la plage des pêcheurs. Cet arrêt m’a un peu mis mal à l’aise : la plage était plein de déchets, les pêcheurs étaient en travailler, je me sentais mal de les observer en plein labeur. Nous ne sommes pas restés longtemps.


À savoir sur Kep
Le problème à Kep, c’est qu’en 2015 il n’y avait aucun distributeur automatique, ils étaient 20 km plus loin là à Kampot. La ville semble en avoir deux désormais mais prévoyez donc assez d’argent liquide pour votre séjour sous peine de ne pas pouvoir manger – c’est ce qui nous est arrivé après l’arnaque du tuktuk : le prix avait été augmenté entre notre réservation de la veille et la fin de la balade et nous nous sommes retrouvées sans argent.

Mais Kep est une chouette découverte, loin de la foule et plus réelle que l’expérience des temples d’Angkor.
Tout mon voyage au Cambodge :
– Kompong Chhnang le village flottant
– autour de Battambang
– Battambang
– Les temples plus célèbres d’Angkor
– Angkor, des temples moins connus
– lever de soleil sur Angkor Wat
– Kep
– Phnom Penh



6 comments
Je suis aussi allée à Kep et Kampot.
Les rues de Kep étaient désertes, les maisons coloniales en ruine, l’atmosphère était un peu étrange du coup.
Quant à Kampot, c’est simple, j’avais ADORE !! J’étais d’ailleurs deg de ne pas pouvoir y rester plus longtemps que les 3-4 jours déjà prévus. Ca reste l’une de mes villes préférées.
Ah, tu me donnes envie de retourner dans le coin ! Je crois que ma copine (qui vivait à PP à ce moment-là) avait déjà été ou avait déjà planifié un week-end à Kampot.
Ah, ah 🙂
Je pense régulièrement à Kampot… je me verrais bien y vivre quelques mois.
En tout cas, j’ai hâte d’y retourner !
J’aurai tellement aimé que tu écrives ton article bien bien plus tôt. Car nous avons fait la randonnée dans le parc national et nous avions envie d’une pause avant de retourner vers Kampot. Donc nous nous sommes posés dans l’hôtel (je suppose le même dont tu parles) avec un café froid et nous avons découvert que vu que nous venions de prendre une consommation nous avions le droit d’utiliser la piscine !!!! Sauf que nous n’avions pas nos maillots de bain. J’étais hyper déçue car j’adore nager et que notre hôtel n’avait pas de piscine bien sûr.
Qu’est-ce que c’est beau !
Ces bâtiments hypra décorés, ça doit faire tout drôle en vrai, parce qu’on a pas l’habitude de ce style..!!
J’avais jamais pensé à “mais comment le poivre pousse-t-il?” ! Maintenant je sais !!!