On touche à la fin des articles australiens avant de changer de continent : en janvier dernier j’ai passé six jours à Sydney (où j’ai visité le musée d’art contemporain de Sydney) avant de prendre l’avion pour le Cambodge et la Malaisie.
J’avais prévu trois articles pour la ville : sous la pluie, sous le soleil et les Blue Mountains. Mais en triant mes photos, j’ai pris trop de clichés lors de ma visite du Musée d’art contemporain de Sydney… Ces drôles d’oeuvres méritent un article à elles seules !
L’art contemporain ?
Les musées d’art contemporain ne sont normalement pas du tout le genre de musées que je visite. Malgré une douzaine de passages à Londres, je n’ai jamais mis le pied à la Tate Modern mais le musée d’art contemporain de Sydney a un avantage de taille : il est gratuit. Alors que le déluge s’abattait sur la ville, tout abri était bon à prendre.
Je suis donc entrée par hasard et j’ai adoré ma visite.
Le musée d’art contemporain de Sydney
Au moment de mon passage au musée d’art contemporain de Sydney, il y avait une exposition dédiée à Chuck Close que je n’ai pas visitée, mais l’escalier lui rendait hommage. J’ai eu un énorme coup de coeur pour cette citation et sa mise en scène.
De l’art un peu dérangeant
Pas mal d’oeuvres au premier étage du Musée d’Art Contemporain de Sydney retraçaient la colonisation de l’Australie et la question aborigène à Sydney. Les navigateurs sont représentés en pirates-squelettes, le déplacement et le dépouillement des Aborigènes sont longuement dépeints.
L’oeuvre la plus bizarre du musée
Qui dit art contemporain dit oeuvre mystérieuse incompréhensible. Et pour moi c’est celle-ci. Ces petits chaussons en coquillage recouvrent un mur entier, il y en a des centaines de paires.
Ils ont pour but de commémorer les générations d’enfants aborigènes qui ont été enlevés à leurs parents pour être élevés dans des familles blanches. Il y a un très bon film à ce sujet qui a eu un certain succès ces dernières années : The Sapphires.
Mon oeuvre préférée du Musée d’art contemporain de Sydney
C’est le Automated color field de Rebecca Baumann. Des rectangles de couleurs qui tournent autour de leur axe, comme une page qu’on tourne. Je suis restée de longues minutes devant, fascinée par le kaléidoscope et le bruit métallique continu.
Et une salle est elle aussi complètement colorée.
L’art aborigène
Dans la boutique du musée, j’aurais voulu tout acheter. Je me suis contentée de prendre une autre citation de l’artiste de l’expo en photo.
Il ne faut surtout pas oublier de monter au dernier étage sur la terrasse. Il y a un très joli panorama sur l’Opéra et le Pont. Un gigantesque bateau de croisière bloquait la vue mais la statue s’harmonise joliment avec le paysage je trouve.
Le Musée d’art contemporain de Sydney en bref
Le musée d’Art contemporain de Sydney se trouve au 140 George Street, dans le Quartier de The Rocks, accessible par le métro ou le bus gratuit 555 qui remonte George Street. Il faut descendre à Circular Quay et aller sur la gauche. Il y a le Wifi gratuit. Plus d’infos sur leur site !
L’entrée est gratuite pour la collection permanente.
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10 comments
De l’art qui fait reflechir!
Ca m’a fait rire, le Tate Modern est l’un des rares trucs que j’ai visités à Londres. Et comme toi à Sydney, j’ai été agréablement surprise, n’étant pas grande amatrice d’art contemporain.
“Inspiration is for amateurs.” J’aime !
Une visite intéressante apparemment. Finalement, peut être qu’elle t’auras fait changer d’avis pour Pompidou et Tate Modern. 😉
Moi aussi j’ai mis du temps à aller à la Tate Modern et je n’ai pas regretté d’aller la découvrir finalement. Sinon au sujet de la “Stolen Generation”, il y a aussi l’excellent film “Rabbit Proof Fence” que j’ai passé plusieurs fois à mes élèves de 3ème – ils étaient tous scotchés (même un dernier jour de classe!) tellement l’histoire (vraie) est incroyable.
Juste pour l’info, le Tate Modern est gratuit et Pompidou gratuit aux moins de 26 ans (sinon gratuit tous les 1ers dimanche du mois) aucune excuse 😉
toujours des articles symaps sinon !
bisous
Oui je sais mais c’est une histoire de goûts ! on peut y aller cet été peut-être ? 🙂
Surprenant! J’aime le melange des couleurs 🙂
Des petist chaussons en coquillages pour Muppet ? 😀
Elle déteste avoir quelque chose sur elle alors aux pattes, mission impossible! 😀
La salle colorée <3
Et je suis sure que j'aurai beaucoup aimé l'expo que tu n'as pas été voir. Par contre, ces chaussons, c'est un peu glauque même si je comprends la symbolique. Mais comme toi, j'avais pris des dizaines de photos au MoMa à New York (et a Beaubourg)(l'art contemporain <3)