Le géocaching a rejoint la liste de mes hobbies un peu geek depuis deux ans. Je pratique sporadiquement, mais c’est une bonne solution pour découvrir ou redécouvrir de nouveaux endroits pas loin de chez soi gratuitement !
Qu’est-ce que c’est, le géocaching ?
Le géocaching, c’est en quelque sorte une chasse au trésor géante à l’échelle planétaire.
Le concept a été lancé en 2000 en Oregon, sur la côte ouest américaine. Sur le site officiel du jeu, on trouve la description suivante :
Join the world’s largest treasure hunting community! Geocaching is a real-world, outdoor adventure that is happening all the time, all around the world.
Je connaissais de loin l’existence du géocaching mais je trouvais ça un peu trop geek et je ne me voyais pas fouiller des heures à la recherche d’objets cachés dans la nature. Mais j’ai essayé un jour un peu par hasard en 2018, et en réalité, il y a tellement de possibilités ! Les variations sont infinies, tant dans les lieux où les géocaches sont cachées que dans les boîtes et contenants en eux-mêmes.

Ce qui est cool, c’est que les géocaches sont souvent placées à des endroits importants pour le patrimoine du coin. Les gens veulent vous faire découvrir les plus beaux endroits de leur région. Les géocaches m’ont mené à des églises perdues dans la campagne, des mémoriaux, des points de vue superbes.
Le geocaching, comment ça marche ?
Pour commencer à faire du géocaching, il faut télécharger l’application et se créer un compte sur l’app ou sur le site de Géocaching. C’est tout ! Il est possible de commencer à jouer gratuitement, ce qui est parfait pour voir si cela vous plaît car tout le monde n’accrochera pas au concept.
Comment trouver ses premières géocaches
Choisissez votre première géocache, lisez la description (attardez-vous notamment sur la taille et le niveau de difficulté), les attributs (en hauteur ? facile pour les enfants ? disponible en toutes saisons ? accessible 24h/24 ? durée de la marche pour y accéder ?) et éventuellement l’indice s’il y en a.
Le GPS de votre téléphone, s’il fonctionne correctement, va vous indiquer au mètre près où chercher la géocache. La géocache peut être n’importe quoi : un petit tube, un tupperware, une boîte mais c’est en général (bien) camouflé.

Vous cherchez la géocache et si vous la trouvez, bravo ! Vous pouvez l’ouvrir, signer le papier en inscrivant votre pseudo et la date et ensuite tout remettre exactement comme c’était. Vous allez ensuite indiquer sur l’application que vous l’avez trouvée et ajouter un petit commentaire. Et si vous ne l’avez pas trouvée, vous pouvez également l’indiquer sur l’application en mettant un “DNF” – did not find it pour réessayer plus tard !
Les outils pour le geocaching
L’équipement nécessaire pour faire du géocaching est simple : un téléphone et un crayon suffisent pour se lancer ! Après, certaines caches peuvent nécessiter des outils mais ce sera normalement marqué dans la description. Une pince à épiler est parfois recommandée donc on utilise celle d’un couteau suisse.. Un miroir m’a aussi déjà été utile ! Je n’ai pas acheté de vrai GPS, un téléphone fait parfaitement l’affaire.
Le vocabulaire du géocaching
- Muggle / Moldu : c’est quelqu’un de non-initié au géocaching, comme les non-sorciers dans Harry Potter.
- CITO : cache in, trash out : une façon d’encourager les participants à nettoyer les déchets autour des lieux où sont dissimulées les géocaches. Il y a des évènements de nettoyage organisés régulièrement sur le site.
- CO : le cache organiser, le propriétaire de la géocache.
- TFTC / MPLC : la façon rapide de remercier (merci pour la cache) sur l’application.
- TOTT : tools of the trade, il sera difficile de trouver / sortir la géocache à mains nues, sans outil.
- BYOP, bring your own pen, la géocache est trop petite pour contenir un stylo.
- GZ : ground zero, l’endroit où votre GPS indiquera que la géocache est à zéro mètre.
- log : le papier à signer pour montrer que vous avez trouvé la géocache.
- swag : les potentiels objets laissés dans une (grande) géocache.
- DNF : did not find, la géocache vous a échappé.
Les principaux types de géocaches

Si vous avez un compte Géocaching gratuit, vous aurez accès à la majorité des géocaches classiques (les vertes), à certaines multi-caches et à certains puzzles. Cela suffit amplement pour commencer ou pour une pratique occasionnelle.
Si vous avez un compte premium, le geocaching devient plus intéressant parce que vous avez accès à beaucoup plus de géocaches. Certaines géocaches classiques par exemple sont réservées aux membres premium, tout comme les géocaches virtuelles et les multi-caches.
Les avantages de la version premium de Géocaching :
– la possibilité de donner des points favoris
– la possibilité de créer des listes et télécharger les descriptions pour une utilisation hors ligne
– l’accès à tous les types de géocaches
– changer le mode d’affichage avec les sentiers ou en vue satellite
– la possibilité de sélectionner les géocaches selon tout un tas de critères, dont les plus populaires ou par attributs.
Les caches mystères, ce sont des puzzles. Il y a vraiment de tout, ça peut être des énigmes, des charades, des quizzes… Ce sont celles avec lesquelles j’ai le plus de difficultés. Mes deux préférées pour l’instant ont été une dans une bibliothèque qui consistait à trouver un faux livre grâce à la classification de Dewey et une autre était une partie de Cluedo géante.
Les multi-caches sont comme leur nom l’indique en plusieurs étapes. Il faut trouver la première géocache pour obtenir les coordonnées où chercher la seconde etc. C’est plutôt marrant même si cela prend du temps !
Les géocaches Terre / Earth sont des questions autour d’un point d’intérêt géologique. En général, il faut faire une randonnée et soit répondre par message privé à des questions dont les réponses se trouveraient sur les panneaux d’interprétation, soit utiliser son GPS pour chercher des coordonnées comme “à quel endroit voit-on le changement de couleur dans la roche” etc. Je ne les fais que rarement mais j’aime bien lire les descriptions pour en apprendre plus sur le lieu où je suis.
Et enfin les géocaches virtuelles sont les plus faciles : il faut se rendre à un lieu et prendre une photo. C’est tout !

Dans une géocache, qu’est-ce qu’il y a ?
Ce que vous allez trouver dans la géocache va dépendre de sa taille. Si c’est une nano, il y a seulement la place pour le log, le petit feuillet de papier à signer. Si c’est une micro, il n’y aura en général que le log et peut-être un mini-crayon. Autrement, tout est possible ! Le géocaching est aussi une activité pour les enfants donc il est possible de trouver des jeux, des souvenirs, des prospectus… La règle, c’est de laisser quelque chose si vous prenez quelque chose.
Il est aussi possible de trouver des objets voyageurs. Ce sont des figurines qui ont un code-barres et qui sont censées voyager. Par exemple, j’en avais trouvé un à Regina en Saskatchewan. En lisant la description, des grand-parents américains avaient planifié ça avec leur petit-fils pour pouvoir suivre les voyages de l’objet sur la carte. Ils demandaient à la personne qui le trouverait autour de telle date de leur renvoyer. C’était à quelques jours près, donc je l’ai fait ! Certains objets se promènent au hasard et pour d’autres, leur propriétaire a un but précis (faire X milliers de kilomètres ou rejoindre tel pays).
Où faire du géocaching ?
On peut faire du géocaching partout, en ville comme à la campagne. Ce ne sera pas le même style de caches ni la même façon de procéder mais les deux se complètent assez bien. Par contre, je trouve qu’en ville il est plus facile d’avoir l’air un peu suspicieux : chercher quelque chose longtemps sous un banc ou dans un buisson peut rapidement ressembler à une activité illicite.
À la campagne par contre, il y a moins de passants et on a plus de temps pour chercher à son rythme mais il faut se méfier de l’environnement : mieux vaut faire attention aux orties et tiques, notamment en Amérique du Nord où ils sont porteurs de la maladie de Lyme.
J’espère que je vous ai donné envie d’essayer !



10 comments
Bravo, cet article donnera envie aux “moldus” de débuter 🙂
J’ajouterai dans les types de caches les “wherigo” qui sont des espèces de multi-caches interactives, avec par exemple des questions posées à l’arrivée dans un lieu.
J’avais testé et bien aimé le concept mais je n’ai toujours pas de smart phone donc il faut que je me joigne à quelqu’un qui en a un. Aussi quand j’avais cherché, un trésor avait disparu, sans doute non remis en place. Voila ce qui peut limiter l’activité. Mais sinon, c’est sympa et ça permet de voir des coins qu’on connait déjà sous un autre angle.
Ah oui en effet sans téléphone c’est un peu plus galère ! Ce serait possible avec un vrai GPS mais c’est pas commun (c’est super cher !)
J’ai vu une famille a la recherche d’une cache hier. J’ai trouve ca super de les voir tous les quatre a chercher et la joie des enfants quand ils ont finalement trouve la cache.
C’est un bon moyen de sortir et decouvrir de nouveaux endroits je pense.
Exactement 🙂 ça fait ressortir ton âme d’enfant !
Je connaissais… mais je n’y pense jamais. Pourtant ça serait top pour la promenade du dimanche avec le lutin !
En tout cas ton article m’a bien motivée !
Tu me diras si tu essayes et si ça vous plaît !
Tu m’as motivée à m’y mettre, merci ! Je viens de regarder pour Scarborough, il y en a plusieurs autour de moi ! 😀 xx
Tu m’enverras une photo de la première que tu trouves ? 🙂
Avec plaisir ! C’est ma mission de la semaine (y en a un au bout de ma rue :D) ! xx