Vous y croyez vous que la moitié de l’année est déjà derrière nous ? Je ne vois pas le temps passer. Et nous sommes déjà le 7 juillet, je suis un peu en retard !
Au quotidien
Comme je vous expliquais le mois dernier, je me suis (re)mise sérieusement à la randonnée, jusqu’à devoir arrêter début mai : on a été reconfinés, il était fortement recommandé de rester à la maison, les parcs ont fermé à cause de feux de forêt et les urgences étaient débordées. Je suis restée à la maison plus d’un mois avant de repartir marcher.
Au programme pour la reprise mi-juin, la vallée de la Pembina, avec une section du sentier Transcanadien qui monte et qui descend. Mon téléphone a dit que j’avais monté l’équivalent de 45 étages ce jour-là. Et mon talon n’a pas apprécié – j’en suis ressortie avec une tendinite. Du coup, je me suis immobilisée, je me soigne à coups de séances de kiné et c’était un peu frustrant de ne plus pouvoir bouger.

Sinon, j’ai fait une entrevue pour la télé! Je vais passer dans l’émission de Radio-Canada Tout Inclus pour parler de Spirit Sands, le désert manitobain. Je partagerai le lien avec vous lorsque cela aura été diffusé.
Juin gourmand
Cette année, je me suis inscrite à un CSA, un AMAP si vous voulez : on va chercher une boîte de légumes provenant directement de la ferme une fois par semaine. Il y a des dizaines de fermes qui proposent ce service, avec des durées plus ou moins longues (de 5 à 15 semaines), des boîtes plus ou moins larges et des ramassages hebdomadaires ou toutes les deux semaines. C’est vraiment cool d’avoir des légumes bio et beaux chaque semaine dans le frigo.

Autrement, juin a été pas mal gourmand, avec glaces, pique-niques, gâteaux et apéros.

Au Manitoba
Héritage ukrainien
Je suis allée tout au sud de la province, à la frontière avec les États-Unis, autour de Tolstoï. Au programme : bâtiments abandonnés, églises ukrainiennes (dont la plus ancienne du Canada), cimetières orthodoxes et prairies. Oh et un ours aussi parce que cette année, il y en a vraiment partout !



La tombe d’Hulda Ostman
Cette histoire est triste, bizarre et passionnante : au bout d’une route de graviers, il y a une tombe solitaire, celle d’une petite fille de deux ans morte il y a plus d’un siècle, en 1912. Ce sont des ouvriers qui ont trouvé la tombe par hasard en construisant un barrage des décennies plus tard. Ils ont décidé de lui ériger une vraie sépulture en pierre. On ne sait pas de quoi elle est morte, mais la légende parle de loups. Sa famille a disparu ensuite mais quelques survivants continuent de venir lui rendre hommage.

À Winnipeg
Pas grand-chose à Winnipeg même parce que nous étions encore en confinement – sans limite de déplacement donc mais interdiction de recevoir, de socialiser, limites dans les magasins. J’ai juste découvert un nouveau parc, tellement vert !

Culture
J’ai lu :
Gutter Child, de Jael Richardson. Ce premier roman dystopique rappelle Hunger Games et la réalité : c’est un monde où la population racisée a un X tatoué sur chaque main, vit dans des zones réservées et les enfants sont envoyés dans des pensionnats puis vendus comme main d’oeuvre. Une enfant est une anomalie dans le système. C’était vraiment bien !
Leave the World Behind, de Rumaan Alam. Ce livre m’a mis TELLEMENT mal à l’aise. C’est l’histoire d’un couple normal avec deux enfants qui loue une maison de vacances un peu isolée de tout sur Airbnb. Un soir, les propriétaires frappent à la porte et leur demandent refuge car à New York, il n’y a plus d’électricité ni de télécommunications. Dans la maison de vacances aussi, Internet et le téléphone sont coupés. En fait, c’est l’apocalypse et l’auteur sème son écriture de prévisions, c’est bien écrit et inquiétant à la fois.
New Girl in Little Cove, de Damhnait Monaghan. Une prof débarque à Terre-Neuve, au bout du bout du Canada. Son intégration culturelle, sociale, professionnelle et amoureuse sont racontées à la première personne – c’est frais et léger.
Reaching Mithymna, de Steven Heighton. Cet auteur canadien est d’origine grecque et a décidé d’aller passer quelques temps comme bénévole sur l’île de Lesbos au moment où les réfugiés arrivaient par centaine. Sous forme de notes et de mémoires, il raconte son expérience. Intéressant et triste.
J’ai vu :
La suite de Lupin, vraiment géniale. Toujours un plaisir de reconnaître des bouts de Paris tout en suivant l’intrigue rythmée.
Sur le web
J’ai écrit plusieurs textes pour Tourisme Riel :
- une entrevue avec le fondateur de Cool Streets Winnipeg, l’organisme qui peint les ponts sur la rivière Seine. Il y a même une carte pour trouver les 8 ponts de cette année !
- l’histoire de la Saint-Jean-Baptiste, fête des Canadiens francophones
- le parfait pique-nique.

J’apparais aussi dans un portrait sur le blog de Truly Morgane et j’ai été l’invitée du compte Instagram des Amélies, qui met en valeur une destination différente dans le monde chaque semaine !
Sur le blog
J’ai posté deux articles sur le blog le mois dernier :
Au programme pour juillet
Cet article tarde un peu car je suis partie 4 jours en road-trip dans la vallée de la Swan River! Collines, colza, lacs et élévateurs à grain étaient au programme, sous fond de canicule.
Autrement, j’ai un vélo, j’essaye de soigner ma tendinite et j’ai plusieurs idées d’activités maintenant que la province a rouvert et que je serai pleinement vaccinée. À suivre !
5 comments
Chouettes photos !
Suite à ta rubrique de livres, je viens d’acheter l’un d’eux 😉
Bon rétablissement !
Oh lequel? 🙂
New Girl in Little Cove 😉
J’adore les histoires dans les petites villes/villages (à l’image de Virgin River, pour ne citer que cette série).
Roh j’adore ces ponts !!!
Coucou l’ours !
xx
Je rêve ou tu as réussi à trouver un kouign amann au Canada ?!
Bon rétablissement pour ta tendinite…