Avec les cinq ans du blog, c’est aussi un autre anniversaire que je fête aujourd’hui : mes cinq ans d’expatriation. Cela tombe presque mal, car l’anniversaire de ces 5 ans d’expatriations arrivent au moment où je fais une pause dans ces quatre expériences successive. Mais je porte en moi ces cinq années vécues à l’étranger, elles m’ont façonné, m’ont vu devenir adulte.
La première expatriation de ces 5 ans
J’avais déjà passé un an à l’étranger, à York, entre 2009 et 2010 mais dans un contexte facile : celui de l’assistanat CIEP où tout était organisé pour moi, du travail au logement en passant par la vie sociale. Je l’exclus de ce bilan.
Après cette première année, on parle de 5 ans d’expatriations consécutives avec des départs, des billets d’avion pour des destinations toujours plus lointaines, des doutes et remises en question, des rencontres, des contrats locaux, des galères, du sans filet, de l’enrichissement.
Les raisons de mon premier départ
J’ai très mal vécu l’année après mon retour d’Angleterre pour plusieurs raisons.
La première c’est que je me sentais en décalage. En avance dans mes études, j’étais partie alors que mes amis étaient restés à l’université. Je revenais en ayant vécu l’expérience de l’étranger avant eux, l’immersion linguistique et culturelle, les problèmes, soirées et voyages. Au fur et à mesure de l’année, nous nous sommes éloignés, séparés même avec mon petit copain de l’époque.
J’avais décidé que je voulais être professeur de FLE et je consacrais déjà mon temps et mon énergie à accomplir ce but : après l’année passée à enseigner dans trois écoles primaires britanniques, je donnais des cours à Paris dans une école pour adultes tout en suivant les cours de l’option en L3. Les professeurs de la Sorbonne étaient insupportables, ne parlaient qu’au futur, plus tard dans votre carrière, quand vous serez en classe, sans même demander si certains d’entre nous enseignaient déjà. On a passé une année sans parler du CECR.
Je ne pouvais pas rester dans un tel contexte, sans amis (sauf vous, coucou), sans la passion d’aller en cours. Alors je suis repartie vivre à l’étranger, en août 2011.
Jersey
Un aller simple Paris Montparnasse – Saint Malo le 31 août. Deux valises, une part de kouign amman, une marche le long des remparts et je suis montée dans le ferry en lisant The Guernsey Literary and Potato Peel Pie Society. Il y avait un couple à côté de moi dans le bateau qui me trouvait super courageuse d’aller commencer une nouvelle vie ainsi, regardant leur fille ado en se demandant sans le dire si elle aussi voudra partir un jour.
À Jersey, j’ai tout appris. Tenir une classe, faire un cours à des enfants de deux ans, sortir, m’habiller en anglaise, se comprendre entre dix accents différents avec les filles au pair, faire du shopping dans les charity shops, aller à la salle de gym, retenir le nom de centaines d’ados.
Courir après le bus, me prendre la pluie, faire le tour de l’île, ne pas faire trois pas sans croiser quelqu’un de connu, l’art de la conversation avec des gens qui n’ont pas, les compliments et hypocrisies du lieu de travail, les évaluations et les examens, flirter, manger du fish and chips, comment faire du thé et dans quel ordre manger un cream tea, il faut mettre la crème avant la confiture sur les scones.
Je suis rentrée pieds nus dans la rue les talons en main, me suis fait arnaquer par ma seconde propriétaire, ai beaucoup pleuré, ai reçu des dizaines de cadeaux, ai été un peu amoureuse, avais soixante robes dans ma penderie, ai écrit mes devoirs de master FLE souvent tard le soir ou dans mes pauses entre deux élèves, qwerty et azerty, les gamins en uniforme, le cinéma sur le front de mer, les cocktails, la plage.
J’ai passé deux ans sur l’île. Il y a eu quelques journées marquantes. Mes deux anniversaires, le premier, celui de l’arnaque où je pleurais dans le bateau pris avant l’aube. Le second idyllique, commencé à l’école, continué à la plage, puis en pique-nique et concert de plein air avec tous les gens que j’aimais et en soirée avec un badge birthday girl et une robe que je ne pourrais plus mettre mais dont je ne veux pas me séparer. Le jour où j’ai commencé à sortir avec un garçon, et celui où il m’a quittée, sur un banc dans le parc. J’avais une robe bleue que j’ai fini par donner, trop teintée de mauvais souvenirs. Le jour où j’ai appris que je partais vivre au Canada, le mail s’était affiché dans la petite salle de classe, j’avais dû garder le secret en faisant cours, secret murmuré ensuite dans le cou du garçon devant la statue du crapaud.
J’ai pleuré quand je suis partie, alors que le bateau s’éloignait, quatre valises en soute.
Le Canada
Une valise en surpoids, Roissy un vendredi d’août, je regardais Game of Thrones dans la salle d’embarquement, sans vraiment réaliser ce que je faisais et les implications que ce voyage allait avoir. La jolie hôtesse blonde avait l’accent québécois, le pilote nous avait souhaité un truc poétique. J’avais peur de l’avion et mon voisin mignon ne m’avait pas adressé la parole, pas comme dans les films. Plusieurs heures plus tard, l’orage nous suivait dans la voiture entre Winnipeg et Brandon, les maisons m’avaient étonnée, là par contre c’était comme débarquer dans un film. J’ai couiné quand j’ai vu mon premier bus jaune.
Le Canada, Brandon, petite ville inconnue perdue au milieu du Manitoba. Huit mois en décalage horaire à moins sept heures, six mois d’hiver à moins 40 avec des pointes à moins 50 degrés, des heures à maudire mes collègues, des milliers de copies corrigées, mon mémoire que j’écrivais sans entrain, car il y avait toujours mieux à faire.
En moins de deux semaines, j’avais rencontré des Canadiens qui m’avaient accueilli comme si j’avais toujours été là, m’ont montré leur vie, leurs villes, leurs coutumes. On a vu des orignaux traverser la route, on en a mangé, on a fait des barbecue par moins quarante, on a vécu l’hiver. Les rituels étaient rassurants, tout le monde habitait à quelques blocks les uns des autres. J’ai dansé la country dans une grange quand toute la salle connaissait Shania Twain par coeur et regardé le paysage des Prairies défiler pendant des heures au rythme des road-trips. Tenir les portes. Les pancakes et le sirop d’érable, les hash brown et les spice and seven le soir. Et les frites de patate douce. Et tous les passages chez Tim Horton’s, de jour comme de nuit.
Je suis partie le coeur brisé, sans dormir, sans pleurer dans les trois avions qui me ramenaient en France. Je savais que j’y reviendrai. Et maintenant que j’ai le papier, ce PVT que je convoitais tant, c’est tout un tas d’autres questions qui apparaissent.
L’Australie
Je suis arrivée à Melbourne le jour de mes 25 ans, jetlagguée, sous la pluie, à devoir chercher une chambre dans des appartements plus miteux les uns que les autres. J’ai été prendre un brunch et j’ai eu du quinoa pour le petit déjeuner, ce qui m’a donné l’impression de devoir grandir d’un coup. Au cours de l’année, j’ai dû déménager quatre fois, victime une nouvelle fois des arnaques aux nouveaux arrivants, aux non-Australiens. Même être prof en fac ne m’a pas permis d’avoir un logement décent.
Melbourne m’a ravi, et dès le premier jour, quand le train arrivait à Flinders, je lâchais mon livre ou mon téléphone pour observer l’arrivée dans le CBD. Cette ville était parfaite, sa réputation de ville la plus agréable n’est pas usurpée. Café, parcs et street-art, il y a tout et plus encore. Mais je n’ai pas su ou pas voulu saisir les opportunités. J’ai passé une année très seule, à me submerger de travail pour oublier le vide de ma vie sociale. Et pourtant, j’étais à ma place, surtout à l’université.
Il y a bien un hiver en Australie, des maisons mal chauffées et mal isolées, les fruits y sont les meilleurs du monde – mon petit déj banane kiwi fruit de la passion me manque – j’ai fait du surf, mangé des huîtres au cheddar et au bacon au barbecue, du kangourou aussi, vu des requins, des méduses, des araignées grosses comme mon poing, des chauve-souris d’un mètre, des lézards, des dingos, des crocos, sans aller au zoo. La vie se passait la tête en bas avec huit ou dix heures de décalage avec l’Europe, les quelques amitiés devenaient tangibles devant des flat whites.
Il paraît que j’ai un peu d’accent australien, l’inflexion montante à la fin des phrases en anglais, je ne sais pas mais les anglophones natifs n’arrivent pas à deviner d’où je viens. Mon accent comme mon être ont pris de tous ces pays, la patience, le sens de la mode, l’éthique du travail, la gentillesse avec les inconnus, le goût du risque, faire la queue dans les transports en commun ou les magasins.
Quelquefois je n’y crois pas, et je me demande si c’est moi, la petite étudiante timide première de la classe qui a fait tout ça, est parti aussi loin.
Et puis la Hongrie
Je n’ai presque pas envie d’en parler, encore un peu meurtrie, encore plus par un commentaire reçu quelques jours ici me disant de rentrer chez moi, que je n’étais pas la bienvenue là-bas. Vous vous rendez compte, on me poursuit même sur mon blog, vous imaginez la teneur de la vie quotidienne ?
Certains copains vont me manquer (coucou, bis), les feuilletés au fromage et les cafés aussi, quelques élèves, les bains thermaux et la proximité de ce pays avec toute l’Europe centrale et les Balkans. Je ne pourrais pas choisir un jour plus marquant qu’un autre, tant l’année s’est passée dans l’attente de moments meilleurs, de bonnes résolutions avortées et de décomptes variés. Si, le meilleur souvenir serait les visites et les week-ends ailleurs.
J’ai réussi le challenge, vivre un an dans un pays dont je ne parlais pas la langue, enseigner à des ados avec lesquels je ne partageais pas grand-chose, ni culturellement ni linguistiquement. Et je ne veux pas revivre ça. Cette année à Budapest a été mon expatriation la plus difficile. Mais le destin était avec moi, puisque j’ai reçu mon PVT canadien au moment où j’allais embarquer dans l’avion pour rentrer à Paris. Avion dans lequel je n’ai pas pleuré, d’ailleurs.
Et la suite de ces 5 ans d’expatriation ?
Je ne suis pas sûre d’avoir été très claire : je suis en vacances en Espagne à l’heure où j’écris ces lignes, rentrant à Paris dans quelques jours. J’ai laissé tomber l’idée d’aller enseigner en Espagne, par peur de me retrouver frustrée, ce n’était qu’un plan B et le plan A est accompli : j’ai mon PVT. Je peux donc retourner vivre au Canada pendant deux ans, libre d’aller et travailler où je veux, sous réserve de quelques formalités (dont accomplir une visite médicale).
Je vais donc rester à Paris quelques mois, pour travailler, mettre de l’argent de côté, profiter de mes amis avant de passer de l’autre côté de l’océan et retrouver tout ce qui me manque. J’aimerais idéalement faire des remplacements dans l’Éducation Nationale mais on verra si cela sera possible. J’envisage un départ pour mars / avril mais j’en reparlerai au fur et à mesure de l’avancée de mes démarches. J’ai hâte, vraiment !
D’autres articles sur l’expatriation :
– pourquoi je suis partie
– suis-je une expat ?
– ce que j’aurais voulu savoir avant de partir
– bilan de 10 ans à l’étranger
33 comments
Belle synthèse sur ces années d’expatriation qui, je l’espère, donne(ra) envie à d’autres de se lancer dans l’aventure! Ça faisait un petit temps que j’étais passée sur ton blog, tu m’avais aidé indirectement à confirmer mon choix d’aller vivre au Canada par tes articles sur le sujet. Je ne peux que te remercier m’y plaisant bien et voulant prolonger mon séjour et te souhaite la bienvenue *bon retour* dans le pays. Merci de partager tout ça!
Merci beaucoup pour cet adorable message Audrey ! En plus je vois que tu es à Edmonton, c’est cool !
Joyeux anniversaire de blog et d’expatriation (un peu en retard certes) !
C’était très chouette de (re)découvrir ton parcours et j’ai hâte de lire tes aventures canadiennes 🙂
Joli billet 🙂
J’ai tellement hâte de lire tes aventures canadiennes !!
Whoua ! A force de lire ton blog j’avais compris où tu avais vécu, mais cet article m’a presque mis la larme à l’oeil ! C’est super bien écrit j’avais l’impression d’être avec toi 🙂
Je suis super contente pour ton PVT (ça par contre je ne sais pas si tu l’avais dit sur ton blog, mais j’ai sauté l’info !) ; je croise les doigts pour que tout se passe bien, c’est bizarre parce qu’on ne se connait pas mais à te lire je trouve que tu le mérites ! Alors repose toi, prend des forces, des sous et … ben c’est reparti quoi !
Et quant aux c.%*^` tu les em.^$%£^` :-p
Expat forever <3 ! 4 ans bientôt pour nous, time's flying… Profite bien de cette petite parenthèse Française ! (Sinon 33 ans et je pars aussi toujours en vacances avec mes parents :P)
Bon annif d’expat 🙂
Quel bilan… Très bel article, j’envie ta ténacité 🙂
Vivre autant d’expat en 5 ans, je trouve ça génial ! Et toutes ces expériences apportent quelque chose, même si elles paraissent négatives sur le moment (et on sent bien ton recul sur tout ça dans ton article). Car finalement, c’est aussi le principe de l’expatriation : la prise de risque quant à l’installation dans une destination qui va nous plaire, ou pas. Mais on ne le saura qu’après avoir testé. Tu as dû énormément apprendre sur toi-même, tes projets, tes envies… Je suis ravie pour ton PVT au Canada 🙂
Profite bien de tes vacances et du soleil d’Espagne. Et bon courage pour la préparation de ton départ !
xx
J’admire cette capacité à pouvoir partir aussi loin. Et même si mes dernières vacances à Londres m’ont laissé penser que si un jour, je m’expatrie avec mon mari, je pourrais y arriver (niveau langue-compréhension), je reste ultra frileuse quant à l’éloignement géographique de nos familles et nos amis. Alors en attendant, je viens ici, voir les aventures que tu partages avec tes lecteurs 🙂
Cette année ça a fait 4 ans que mon frère est parti vivre à Montréal. Lui aussi, je l’admire, et l’envie (un peu)
Quel bel article!!!!! et quelle mémoire! Certains details qui auraient pu être considérés comme insignifiants sont bien restés et ancrés dans ta mémoire! 😀
Quel parcours magnifique je t’ai connue à travers le blog lorsque tu etais encore au Canada et depuis je te suis de pays en pays alors cest avec joie que j’attends au Canada et peut etre que cette fois on se rencontrera 🙂 tres contente pour toi. Tu sais deja que tu vas passer 2 ans dans le meme pays que tu as adopté et que t’aime beaucoup. Je te souhaite le meilleur 😉
Hello Kenza,
Quel beau parcours tu nous racontes là ! Puisque j’ai commencé à te lire au Canada, il me tarde de suivre la suite du voyage !
Assurément tes expats successives ne sont pas simples mais tu sors plus grande ! Quelle belle réussite ! Odile
Bonnes vacances d’abord, plus que méritées après toutes tes aventures, tu es courageuse. Tu as vraiment bien retranscrit les hauts et les bas de la vie d’expatrié (notamment le surpoids des bagages, je suis en plein dedans ;-)). Je partage le parcours FLE et la vie de nomade et je me suis bien souvent reconnue dans tes articles.
Plein de courage pour la suite !
Ca me fait sourire la notion de personnel, c’est un blog, je crois que je suis un peu obligée, je sais pas faire autrement en tous cas ! Si si l’Erasmus ça compte 🙂 et puis ce n’est pas une compétition de pays ou de destinations. J’ai failli aller à Linz l’an dernier (une lectrice de mon blog y a vécu) mais je mets ça dans un coin de ma tête, merci !!
Hello Kenza,
Un joli parcours jusqu’ici, malgré les hauts et les bas, et surtout avec un prochain retour à tes “premiers amours”, peut-être qu’on se croisera Outre-Atlantique… qui sait ?
Au plaisir de lire tes aventures en tout cas !
Joli parcours, j’en suis a presque 10 d’expatriation et 2 pays (seulement).
Tu résumes bien les difficultés mais aussi les joies auxquelles on est confronté dans ces situations. Je n’en reviens pas que tu te fasses insulter jusque sur ton blog 🙁
Bref, passe de bonnes vacances et j’espère sincèrement que tu t’épanouiras au Canada
Hola Kenza,
Souvent, certains de tes articles (et comme je te l’ai déjà dit) me ramènent quelques années en arrière…
Moi aussi, j’ai eu besoin de faire une “pause” dans ma vie à l’étranger et après deux ans en France (mais en réalité, 5 ans d’allers-retours) , j’étais revenue en Espagne pour suivre le master de mes rêves (j’ai tout de même choisi Madrid -mais l’école était française-, ville encore inconnue pour moi à l’époque). Je me suis bien imprégnée de ma culture, mûri un peu plus, je me suis sentie plus près de ma famille (au moins on pouvait parler de la même actualité) et ensuite, 1an et demi plus tard, suis repartie 🙂
Aussi, comme toi, je me suis sentie très longtemps en décalage car avant même de partir à l’étranger, j’y allais (je venais) déjà à chaque début d’année scolaire, en effet, pendant 3 ans, je venais en France passer 3 semaines en septembre (l’Université commençait plus tôt qu’en Espagne) afin de pouvoir venir pour de vrai en Cursus d’Etudes Intégrées, alors, quand tout le monde me croyait en Erasmus je ne l’étais pas car j’ai passé ma vraie Licence ici sauf que j’étais étrangère…
Enfin voilà, juste pour te dire que je te comprends énormément et tu sais… ce décalage, je le sens encore et je ne sais plus pourquoi…
En tout cas, gros bisous, bravo pour l’article et profite bien de ton séjour, court ou long, à Paris !
Très beau bilan et je suis ravie que tu repartes dans le pays que tu chéris tant 🙂
Un très bel article sur l’expatriation, très personnel ! Bonne chance pour ta nouvelle vie au Canada !
Merci Laura ! 🙂
Superbe Article, très touchant… Ça me donne envie d’en écrire un du même genre !
Et puis, quel parcours! Même si certaines expériences ont été beaucoup plus mitigées que d’autres, je pense qu’elles t’ont aussi beaucoup appris sur toi même, alors j’espère que tu n’as pas trop de regrets et que tu regardes vers l’avenir et apprenant de tes expériences passées !
J’espère aussi que tous les commentaires négatifs récents ne t’affectent pas trop, c’est rien que des rageux jaloux, haters gonna hate, eh ! 😉
Je te souhaite le meilleur pour la suite et ton retour au Canada 🙂
Bonjour Kenza,
Ça fait quelques temps que je lis tes articles même si c’est mon premier commentaire. J’ai été vacataire ds l’éducation nationale (et maintenant prof d Alpha\Fli) tu peux postuler directement en ligne sur Acloe, mais je suppose que tu le déjà. Sinon tu peux me contacter:-) bisous
Que d’aventures! Voila un bien joli parcours avec des hauts et des bas comme partout, tu peux en être fière, je te souhaite le meilleur pour ces deux années a venir au Canada!
Joyeux 5 ans d’expatriation ! 😉
Je trouve ton parcours fascinant. Tout n’est pas simple c’est vrai quand tu t’expatries, mais tu grandis tellement , tu apprends tant ce que tu veux faire que ca vaut le coup! Alors bravo et vivement les nouvelles aventures!
Bonjour Kenza,
Quel joli bilan ! Il est à la fois inspirant, motivant, doux et touchant. C’est un vrai plaisir de lire un tel billet d’humeur. Je te souhaite de très bonnes vacances en Espagne et tout plein de bonnes choses au Canada.
Que dire… Intéressant, passionnant, inspirant… Merci pour ce post très personnel et très beau qui donne envie de partir, malgré quelques mésaventures.
Nous on s’expatrie et on voyage à deux, je pense que ça aide, surtout dans les moments difficiles et il y en a eu entre l’enfer administratif en Italie et les coloc épouvantables en Angleterre.
J’ai connu la précarité des contrats de formatrice en France, au point de me demander si j’allais faire un autre métier mais non, il n’y a que celui-ci qui me fait vibrer.
Alors après mille expériences et deux langues d’enseignement, cette fois on a une vraie possibilité de changer de continent, de franchir un vrai cap, l’éventualité de devoir organiser un déménagement à la va-vite à l’autre bout du monde et voir un rêve se réaliser.
Ton article en est d’autant plus intéressant, merci!!
Quel bilan et quel courage ! J’ai vécu à l’étranger uniquement dans le cadre de mes études (en Allemagne) et l’expérience Erasmus s’est assez mal passé : mauvais suivi de la part des profs, problèmes avec les colocataires… Est-ce que cela venait de moi, du fait que je n’étais pas prête ou trop timide ? Je ne sais pas. Mais maintenant, avec le recul et les années (près de 5 / 6 ans plus tard), j’aimerai bien retenter l’expérience, mais je ne m’en sens pas capable, même si l’envie est là.
Bonne continuation dans ta vie d’expat’ 😉
Super article sur ton expérience, tu as beaucoup de courage.
Pour ma part je retourne en Equateur pour une deuxieme année d’assistanat avec le CIEP (Université centrale de Quito on est prof en vrai:!).
Je m’interroge aussi beaucoup sur ma vie post assistante …
Bon courage pour la suite
Angélique
Je ne sais pas si c’est du courage ! c’est juste la voie que j’ai choisi; J’ai lu un peu ton blog, toi aussi c’est courageux ! ta vie sera facilitée en tous cas, sans problèmes de visa, si tu aimes ton nouveau pays et enseigner, je suis sûre que des opportunités se présenteront.
Merci pour ce superbe article, Kenza. Tu as bien résumé l’expérience d’expatriée, mélangée entre des hauts et des bas… Je n’ai qu’une envie maintenant, te serrer dans mes bras, te féliciter pour tout le chemin parcouru et te souhaite une bonne chance pour cette nouvelle aventure au Canada! Je t’y rejoindrais… Comme toi, le Canada m’à un peu volé mon coeur et je rêve d’y retourner y vivre. Bisou et, n’hésite pas à t’arrêter en Allemagne un jour, je serais ravie de te faire visiter! <3
Tu es trop mignonne ! Je ne savais pas que tu y étais allée aussi. J’ai réussi à avoir le PVT, faut s’inscrire et y croire 🙂 merci pour l’invitation, si j’osais je ferai un tour gigantesque de tous les copains expats européens avant de partir !
Quel beau bilan…
Ça va faire 6 ou 7 ans qu’on se connait et je me rappelle quand un jour à York, tu ne faisais qu’entrevoir un peu tout ce que prof de FLE pourrait t’apporter… Je suis vraiment admirative de ton parcours et j’espère que le Canada va tenir ses promesses et même plus (et j’espère que j’aurai l’occasion de venir t’y voir…)
Ca va faire sept ans cette année 🙂 si tout marche bien, tu auras plein d’opportunités !